Dans les colonnes du Parisien, des préfets ont exprimé de manière anonyme le stress qui règne dans les préfectures depuis que Gérard Collomb a décidé de retirer ses fonctions au préfet du Rhône et d'Auvergne-Rhône Alpes.
Le départ forcé d'Henri-Michel Comet de la préfecture après l'attentat terroriste de la gare Saint-Charles à Marseille pourrait-il survenir dans n'importe quelle préfecture ? C'est en tout cas l'inquiétude qui ressort des témoignages de plusieurs représentants de l'Etat dans les colonnes du Parisien. "Chacun a compris qu'il était sacrifiable", indique par exemple l'un d'eux. Au sein de plusieurs préfectures, une tension se serait installée lorsque, à l'image la libération de l'auteur de l'attaque terroriste de Marseille quelques jours auparavant à Lyon, les centres de rétention sont engorgés et que certaines personnes seraient "impossible à expulser". La crainte de voir un passage à l'acte et de se voir attribuer la faute inquiète. Selon l'un des témoignages, même si "le système continuera à fonctionner, la confiance et la considération sont entamées" vis-à-vis de Gérard Collomb. Toujours selon Le Parisien, Emmanuel Macron serait particulièrement à l'écoute des préfets, puisqu'il les aurait reçus à deux reprises et prévoit de les recevoir à nouveau le 4 décembre prochain.
le système monarchique se met en place doucement, les vassaux ont prêtés allégeance .