Traitement en chimiothérapie au Centre Léon Bérard ©Marie Laure Lucas

Des scientifiques lyonnais découvrent des cellules immunitaires à l’origine de cancers 

Des chercheurs lyonnais de l’université Claude Bernard Lyon 1 et du centre Léon Bérard, en collaboration avec l’Inserm et le CNRS, ont identifié des cellules immunitaires à l’origine de différents cancers. 

C’est une découverte importante dans la recherche contre le cancer. Des scientifiques et chercheurs lyonnais de l’université Claude Bernard Lyon 1 et du centre Léon Bérard, en collaboration avec l’Institut national de santé et de la recherche (Inserm) et le CNRS, ont récemment identifié des cellules immunitaires à l’origine de cancers. 

Alors qu’un cancer sur trois se développe à la suite d’une inflammation chronique "dont l’origine reste incomprises", ces chercheurs ont découverts des lymphocytes "impliqués dans le processus inflammatoire et qui servent en cause dans la génération des cancers", est-il précisé dans les résultats de l’enquête publiée sur le site de l’inserm

Lire aussi : Lyon : un nouveau lieu de prévention du cancer au Centre Léon Bérard

Vers de nouvelles perspectives thérapeutiques

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont notamment concentrés sur les lymphocytes TH17, "déjà connus pour être impliqués dans de nombreuses maladies inflammatoires, comme la sclérose en plaques ou encore la maladie de Crohn."

Julien Marie, directeur de recherche à l’Inserm précise : "Dans cette étude, nous montrons pour la première fois qu’il existe en fait huit sous-types de lymphocytes TH17 ayant des rôles distincts. L’un d’entre eux a un rôle tumorigénique, c’est-à-dire que lorsque certains freins d’activation sont levés, il va contribuer au développement de cancers. Au contact de ces cellules TH17, les cellules de l’intestin qui étaient pourtant saines jusqu’ici vont devenir cancéreuses."

Désormais, la question de l’utilisation des immunothérapies se pose puisqu’elles seraient aussi connues "pour entraîner de l’inflammation chronique intestinale." Cette nouvelle étude ouvre par ailleurs la voie à de nouvelles thérapies préventive du cancer "bloquant l’apparition du sous-type de TH17 mis en cause par les scientifiques dans ce travail."

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