La préfecture du Rhône va procéder à des tests dans une dizaine de communes du département dans le cadre de la modernisation du Système d'alerte et d'information des populations (SAIP).
C'est un dispositif vieux d'un demi siècle que la préfecture du Rhône, à l'instar des homologues, s'apprête à moderniser. Testé le premier mercredi de chaque mois, le traditionnel "réseau national d'alerte développé dans les années cinquante", comme le précise la préfecture, va céder sa place au SAIP, pour "Système d’alerte et d’information des populations".
Ce dispositif "vise à avertir les citoyens en cas de danger ou de menace grave mettant en péril leur sécurité", selon les termes du communiqué publié vendredi. "Il repose sur une logique de bassins de risques identifiés (risques technologiques et risque inondation)".
11 communes au banc d'essai
Si le SAIP comprendra à terme quelque 108 sirènes réparties sur 61 communes, ce sont pour l'heure les avertisseurs de 11 municipalités qui seront testées dès la semaine prochaine.
C'est la commune de Givors qui ouvrira ce bal pour le moins sonore lundi matin à 9h. Suivront les municipalités de Mions (14h30) et Chassieu (15h30), puis, dès le lendemain, celles de Anse (8h30), Neuville-sur-Saône (10h15) et Lozanne (14h). Enfin, mercredi seront mises à l'essai les sirènes de Chenelette (9h), Lamure-sur-Azergues (10h15), Saint-Just-d'Avray (11h30), Pontcharra-sur-Turdine (14h30) et Le Bois-d'Oingt (15h20)
Pour éviter toute méprise, la préfecture précise que les sirènes retentiront à trois reprises dans le cadre de ces tests.