Ce lundi 10 octobre, dans la matinée, une trentaine d'étudiants du collectif "sans facs" s'est introduit dans les locaux de la Présidence de l'université Lyon 2 afin d'obtenir les inscriptions manquantes.
Les "sans facs" se mobilisent ce lundi 10 octobre. Réuni dans les locaux de la Présidence de l'université Lumière Lyon 2, le collectif réclame notamment l'inscription de la quarantaine d'étudiants toujours sans facs. Il demande également, depuis plusieurs mois, l'exonération des frais d'inscriptions des étudiants étrangers. Selon Sam de l'Unef, "la loi votée en 2018, Bienvenue en France, est une loi discriminante pour les étudiants extra-européens puisque les frais d'inscription s'élèvent à 2770€ en licence et 3770€ en master. Si on est ici c'est parce que l'université refuse toute possibilité d'exonération."
🔴 En direct : Nous occupons les bureaux de la Présidence pour obtenir les inscriptions et les exonérations de tous les étudiant-es qui se battent depuis plus de 2 mois !
⚠️Mme Dompnier nous ne partirons pas tant que nous n’aurons pas obtenu satisfaction ! ⚠️ pic.twitter.com/sLH0SKSU5v
— UNEF Tacle Lyon (@UnefTacleLyon) October 10, 2022
Après des discussions avec la Présidence jugée "non satisfaisante" selon l'Unef, une petite quarantaine d'étudiants serait toujours sans licence ni master au sein du collectif "sans facs". Parmi ces étudiants, certains d'entre eux auraient fait leur licence à Lyon 2 et cherchent à poursuivre dans l'université en master.
Le groupe est déterminé à rester dans les locaux le temps qu'il faudra, "nous occuperont les bureaux jusqu’à obtenir une réponse positive de la part de l'université."
les "sans facs" mais pas "sans culottes" !
Voilà où ça mène de donner le bac à tout le monde ! Des jeunes qui se croient intelligents et qui croient que tout leur est dû !!!! Ca va donner quand il faudra chercher un emploi ah ah ah. Quant aux frais d'inscriptions des étrangers depuis plusieurs années beaucoup d'étrangers francophones préfèrent aller faire leurs études au Québec où le coût des études n'a rien à voir avec le coût en France, idem pour pas mal de français !!!! Donc ras le bol de ces syndicats étudiants qui passent leur temps à pleurnicher pour rien, ils feraient mieux de s'occuper de la baisse des niveaux etc !