Le groupe scolaire musulman Al-Kindi est dans le viseur de la préfecture du Rhône.

Deux députés LFI du Rhône apportent leur soutien au lycée Al-Kindi, dans le viseur de l'État

Menacé d'une rupture de contrat par la préfecture du Rhône, le lycée musulman Al-Kindi reçoit le soutien de deux députés LFI du Rhône.

L'établissement scolaire Al-Kindi à Décines-Charpieu va-t-il perdre son contrat d'association avec l'État ? Dernier groupe scolaire musulman de France sous contrat, il est visé par une procédure de la préfecture du Rhône qui lui reproche notamment la présence de livres mentionnant le djihad, appelant à la violence envers les homosexuels ou dépeignant des relations hommes-femmes archaïques dans son CDI.

"Un contexte de ciblage systématique des institutions musulmanes"

Alors que la direction de l'établissement, qui tient vendredi 6 décembre une conférence de presse où "les médias dits d’opinion ne seront pas autorisés", sera reçue le 12 décembre par les services de l'État, elle peut déjà compter sur le soutien de deux députés LFI du Rhône.

Abdelkader Lahmar er Idir Boumertit cosignent un communiqué dans lequel ils dénoncent "le traitement infligé au groupe scolaire Al-Kindi de Décines". Les élus évoquent "un contexte de ciblage systématique des institutions musulmanes" et une "atmosphère médiatico-politique islamophobe".

Des consignes vestimentaires trop strictes ?

Les deux députés assure que le groupe scolaire "est pourtant reconnu pour son sérieux et ses résultats pédagogiques exemplaires" et déplorent que "la menace de retrait du contrat d'association est sans proportion avec les faits qui lui sont reprochés".

Ces faits sont notamment l'interdiction faites aux filles de sa maquiller, ou de porter des vêtements trop courts ou trop transparents. Une interdiction par ailleurs appliquée dans de nombreux établissements privés catholiques sous contrat. La préfecture reproche également qu'un professeur d'Al-Kindi possède une chaîne YouTube sur laquelle il aurait apporté son soutien à des imams controversés, dont certains ont été expulsés du territoire français.

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