Dimitri Fayolle, étudiant à l'Université Claude Bernard Lyon 1 (laboratoire ICBMS), fait partie des 13 finalistes lyonnais du concours "Ma thèse en 180 secondes". Il proposera une synthèse de ses recherches sur la chimie des systèmes complexes et origines de la vie. Suivez en direct sa présentation en 3 minutes le 23 mars 2021 à partir de 18 heures en cliquant ici ou sur le compte facebook de l'Université de Lyon (@UdLUniversitedeLyon).
Cette semaine, Lyon Capitale vous présente les 13 candidats lyonnais au concours international "Ma thèse en 180 secondes".
Le candidat
Dimitri Fayolle
Son établissement
Université Claude Bernard Lyon 1 (laboratoire ICBMS)
Thématique de son sujet de thèse
Chimie des systèmes complexes et origines de la vie
Intitulé de son sujet de thèse
Synthèse concomitante de peptides et d’oligonucléotides en présence de lipides et vésicules lipidiques
Son parcours en 5 dates
2012-2013 : prépa scientifique à Montpellier.
2013-2015 : licence physique-chimie à Montpellier.
2015-2017 : master de chimie organique à Lyon, premiers stages en laboratoire
2017 : début de ma thèse à l’université de Lyon
Septembre 2020 : soutenance de ma thèse, actuellement à la recherche d’un poste en recherche académique
L’objet de sa thèse en 3 lignes
À quoi ont pu ressembler les premières cellules sur la planète Terre, et comment se sont-elles formées ? On tente d’y répondre en étudiant les interactions physico-chimiques entre trois composants essentiels des cellules : les acides nucléiques, les peptides et les lipides.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
J’ai décidé de tenter l’aventure de la recherche lors de mes stages de master. Le sujet de ma thèse m’est tombé dessus un peu par hasard mais j’ai rapidement appris à l’aimer par son aspect interdisciplinaire et les très nombreux domaines qu’il m’a permis d’explorer.
Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
C’est une occasion idéale de parler de recherche auprès d’un public très diversifié, en cassant les codes pesants du monde académique. L’année écoulée nous a rappelé à quel point cet effort de partage est important mais aussi insuffisamment soutenu. La connaissance appartient à toutes et tous, c’est un bien public que nous avons le devoir et le plaisir de partager.
Comment appréhendez-vous cette finale ?
Comme n’importe quelle autre communication publique : j’espère attiser de la curiosité pour la recherche et mon domaine d’expertise. Je ne suis pas là pour la compétition, mais sous cette forme, elle ajoute un cadre ludique. Nous n’aurons pas le plaisir de nous exprimer devant une salle pleine, comme cela se fait habituellement, mais j’espère que la diffusion vidéo permettra de toucher un large public.