Dans un courrier adressé au préfet, le repreneur Windhager dénonce la "pression intolérable" dont il serait victime. Il explique vouloir poursuivre le processus de recrutement de 20 postes CDI à mi-temps.
"Nous subissons une pression intolérable". Dans un courrier adressé au préfet et rendu public, Eric Kurtz, directeur général France de Windhager, le repreneur de Véninov, donne sa version des événements de ces derniers jours, lesquels selon lui "risquent de remettre en cause le calendrier global de la reprise que nous avions fixée en commun le 5 mars dernier, voire l'intégralité de nos objectifs de relance du site pour 2014". Il revient sur l'intervention des forces de l'ordre jeudi dernier pour déloger les anciens salariés présents à l'intérieur du site. "Depuis vendredi matoin, nous avons en effet décidé de n'autoriser l'entrée qu'aux personnes dértentrices d'un contrat de travail Vénilia ou Véninov", explique le responsable.
Dans le courrier, il réitère "l'ouverture à candidature de 20 postes CDI mi-temps". Il raconte s'etre engagé "à recevoir prioritairement une liste de 20 ex-salariés communiquée par les anciens représentants syndicaux (...) Le processus de recrutement a débouché sur 14 propositions d'embauches fermes et l'activité devait redémarrer le lundi 15 avril à 10 heures". Ces choix ont été opérés sur des "besoins immédiats en termes d'aptitude et compétences techniques (mécaniciens, électriciens, responsable logistique)", niant toute discrimination syndicale. Et ce processus va se poursuivre "concernant les six dernières embauches à effectuer". Eric Kurtz regrette que les 13 personnes de la liste prioritaire ne se soient pas présentées pour signer leur contrat de travail. "Il est désormais temps de se mettre au travail", exhorte le directeur général.