Quand les nouvelles pollutions apparaissent plus vite que les normes chargées de nous en protéger, c’est la qualité de l’eau qui est en question. Lyon a décidé de faire du zèle dans ses contrôles, sans pour autant avoir d’échelle de référence à respecter.
L’eau de Lyon est de bonne qualité, et ce de façon constante sur les dernières années, tel est le bilan de l’agence régionale de santé (ARS). Les analyses bactériologiques et physico-chimiques sont conformes aux taux imposés par la loi. La bactérie Escherichia coli, responsable de troubles digestifs, est particulièrement recherchée, ainsi que le nitrate et les pesticides, et le plomb dans l’eau distribuée. Cette qualité est aujourd’hui assurée par un triple contrôle : de la part de Veolia, de la métropole et de l’ARS. À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, en mars, l’UFC-Que choisir a néanmoins interpellé les pouvoirs publics, demandant à connaître les mesures prises pour la protection des zones de captage dites prioritaires face à la menace des nitrates et pesticides. Les zones concernées sont les ressources de l’Est, le champ captant de Crépieux-Charmy, qui couvre 90 % des besoins, étant épargné. “Il n’y a pas de dépassement sur les captages de l’Est, même s’il y a présence dans certaines mesures, nous a répondu le service de l’eau de la métropole. Les captages sont protégés par arrêté préfectoral, qui fixe des périmètres de protection dans lesquels les activités sont réglementées. La métropole est engagée depuis une dizaine d’années dans un programme d’animation agricole dont l’objectif est de faire des diagnostics puis de conventionner avec des agriculteurs pour changer les pratiques.” Il faudra quinze à vingt ans pour connaître l’effet de ces actions sur les nappes de l’Est.Nouvelles formes de pollution
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