L’aide-soignante madrilène touchée par le virus Ebola, Teresa Romero, va mieux. Si l’espoir concernant sa guérison reste permis, les médecins sont unanimes : son état s’améliore “mais reste grave”.
Elle est la première personne contaminée hors d'Afrique, mais elle va mieux. Hier soir, à Madrid, la bonne nouvelle est tombée : Teresa Romero, l'aide-soignante espagnole atteinte d'Ebola, serait sur la bonne voie.
"Elle n’a plus de fièvre, même si son état reste grave, tempère une source médicale qui a souhaité rester anonyme. Son état s'est amélioré dans la nuit. Elle est consciente et elle parle de temps en temps, quand elle est de bonne humeur."
Des espoirs portés sur un médicament expérimental
Vendredi soir, la patiente a reçu une dose du médicament expérimental Zmapp. Il n'existe pas encore de traitements contre Ebola, mais le Zmapp, mis au point par une compagnie californienne, est l'un des médicaments expérimentaux à l'essai pour lutter contre cette maladie.
Quinze autres personnes, dont son mari, sont toujours hospitalisées par précaution. Heureusement, aucune d'entre elles ne présente, pour l'instant, de symptômes, selon un bilan officiel publié samedi soir, vers 18h30 GMT. Le bilan explique aussi qu'une infirmière, qui restera sous surveillance jusqu'au 16 octobre, devrait quitter l'hôpital après deux tests négatifs.
La fièvre hémorragique a touché plus de 8 000 personnes, essentiellement en Afrique de l’Ouest. Les pays les plus touchés sont la Guinée-Conakry, le Liberia et la Sierra Leone, qui "risquent de connaître une croissance négative à cause du virus", d'après Carlos Lopes, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique. Les États s'attaquent maintenant à un projet important : arrêter la contagion.