Dix salariés grévistes de l'entreprise Pizzorno étaient convoqués mercredi au tribunal de grande instance de Lyon. Leur entreprise les accusait de "diffamation", "entrave à la liberté de travail" et "jets de projectile". Ce jeudi, la justice a considéré que la grève pouvait continuer et qu’aucun blocage excessif n’était effectué.
C’est une victoire pour les salariés grévistes de l’entreprise Pizzorno. Dix salariés de l'entreprise Pizzorno étaient convoqués mercredi matin au tribunal de grande instance de Lyon. Leur entreprise les accuse de "diffamation", "entrave à la liberté de travail" et "jets de projectile". Ce jeudi, la justice a considéré que la grève pouvait continuer et qu’aucun blocage excessif n’était effectué.
"On a espoir d'arriver ce jeudi soir à un accord"
"Nous avons gagné le droit de nous maintenir comme piquet de grève. La justice a considéré qu’on ne faisait pas de blocage excessif, que tout était bien dans les normes et que c’était une atteinte au droit de grève de vouloir nous enlever du piquet de grève. Des salariés étaient trainés à 10 comme des délinquants devant la justice. Justice leur a été rendue", se réjouit un responsable de Solidaires Rhône, contacté par Lyon Capitale.
Les négociations vont se poursuivre à partir de 13h avec la direction de Pizzorno. "On maintient le piquet de grève mais on a espoir d’arriver ce soir (jeudi) à un accord qui permette une sortie honorable aux deux parties", ajoute Solidaires Rhône.
Depuis deux semaines, et le début de la grève le 2 avril, les ordures s'entassent dans les rues des 3e, 6e, et 8e arrondissement de Lyon, ainsi qu'à Villeurbanne, Bron et Vaulx-en-Velin.
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On a vu pire à Lyon ou à Marseille. L'armée qui prenait le relais des grévistes, pour éviter épidémie et rongeurs….
C'était….c'était………………………..
"aucun blocage excessif n’était effectué": Monsieur le juge doit habiter dans un secteur qui ne relevait pas de ce prestataire. Sinon il aurait vu que les camions poubelles ne pouvaient plus venir pour ramasser les ordures dans de vastes secteurs.