Invité de L’Autre Direct, Pascal Le Merrer, organisateur des Journées de l’économie à Lyon, est revenu sur la perception par les citoyens de l’écotaxe. Cet impôt, qui doit inciter à modifier les comportements en matière de transports durables, doit entrer en vigueur en janvier 2014.
Dix-neuf bornes et huit portiques ont été détruits dans toute la France, depuis le début de la contestation, principalement en Bretagne. Il en existe 170 en Rhône-Alpes.
“Il faut absolument travailler avec les citoyens et non au-dessus”, regrette Pascal Le Merrer, en rappelant que le consentement à l'impôt est un fondement de la République. La fiscalité demande une vraie transparence du politique auprès des Français.
Pascal Le Merrer avance deux visions : les optimistes, qui pensent que la résistance à l'écotaxe, par exemple en Bretagne, “va se terminer rapidement... laissons passer l'orage” ; une deuxième vision, qu’il partage, plus pessimiste, y voit un mouvement durable. “Il faut trouver de nouvelles formes de dialogue social pour entamer de grandes réformes”, préconise l’économiste.