D’après les premières observations, les deux effondrements de murs de soutènement à Fourvière et Croix-Rousse seraient de nature très différente.
"Il n’y a pas de lien entre l’effondrement du mur de soutènement de la rue Bleton (Lyon 4e) et celui de la rue Saint-Georges (Lyon 5e)". C’est le constat de la mairie de Lyon après l’affaissement, ce jeudi, d’une maçonnerie encerclant un terrain du 4e arrondissement, sur 10 mètres de long : "un effondrement plus impressionnant que dangereux".
Si la rupture du mur de soutènement survenue le 27 avril dans le Vieux-Lyon avait été causée par un glissement de terrain de la colline de Fourvière, dans le cas de l’effondrement de Croix-Rousse, c’est une faiblesse de la structure même du mur qui serait à l’origine du sinistre. C’est du moins ce que laissent penser les premières observations, qui ne permettent pas de conclure à un mouvement général de la colline.