Déjà candidat en 2022 pour le parti de la majorité présidentielle (Renaissance), Loic Terrenes se présente de nouveau aux élections législatives dans la 2e circonscription du Rhône.
La 2e circonscription du Rhône est source de nombreuses convoitises. Alors que le député sortant (Les Écologistes), Hubert Julien-Laferrière ne se représentera probablement pas aux élections législatives anticipées, empêtré dans des soupçons d’ingérence étrangères, sa place en attire plus d’un. Hier, l’ex-adjointe à la Culture de la Ville de Lyon et élue du groupe Lyon en commun, Nathalie Perrin-Gilbert, annonçait à Lyon Capitale sa candidature. Tout comme le président de Lyon-La Duchère, Jean-Christophe Vincent, qui indiquait être "candidat à la candidature dans le cadre d’un accord à gauche."
Ce mardi dans un communiqué, Loic Terrenes, déjà candidat dans la 2e circonscription pour la majorité présidentielle (Renaissance) en 2022, déclare être de nouveau candidat dans cette même circonscription "pour porter ces valeurs de progrès et d’humanisme chères à la majorité présidentielle."
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Un "enjeu historique"
Toujours dans son communiqué, celui qui a sollicité l'investiture du parti présidentiel souligne le "choix démocratique fort" du Président Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblé nationale après "l’onde de choc" des résultats des élections européennes. "La montée des extrêmes et le danger qu’elle laisse planer sur notre pays et ses institutions nous oblige", déclare-t-il. Loïc Terrenes espère désormais créer la même "surprise" qu’en 2022 alors qu’il était arrivé deuxième avec 48,36 %.
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La situation semble être favorable au candidat macroniste de seulement 27 ans, Valérie Hayer et le parti Renaissance étant arrivés en tête du scrutin avec 16,85 % des voix, suivi de très près par Raphaël Glucksmann et le Parti socialiste - Place publique avec 16,12 %, dans le 2e arrondissement de Lyon. Loic Terrenes rappelle que "l’enjeu est historique" face au Rassemblement national et "son projet mortifère." Conscient que la gauche sera son principal adversaire les 30 juin et 7 juillet, il ajoute : "À Lyon, le combat se fera aussi contre les élus NUPES (Nouvelle union populaire écologique et sociale), sourds face aux préoccupations des Lyonnais et qui ont soutenu jusqu’à aujourd’hui le député EELV (Europe Écologie-Les Verts) sortant, qui s’est avéré transparent, désinvesti et qui est désormais soupçonné de corruption, entachant l’image de notre ville."
"Ce combat sera court et intense, mais j’y suis prêt", conclut enfin Loic Terrenes.
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