L'adjoint à la Ville de Lyon, Laurent Bosetti, appelle son camp, La France Insoumise, et les forces de gauche à s'unir malgré les différends à l'échelle nationale.
Loin des guerres de clan au niveau national au sein de la désormais ancienne union de la gauche, l'adjoint La France Insoumise à la Ville de Lyon calme le jeu. Dans un communiqué de presse, Laurent Bosetti "regrette les propos de Jean-Luc Mélenchon vis-à-vis du parti socialiste, indiquant que 'les socialistes ne sont plus nos alliés'. Ils font le jeu de François Hollande et alimentent la déconstruction du Nouveau Front Populaire. Nous devons préserver l’unité de la gauche face à la réaction", estime-t-il.
En ligne de mire, évidement, les prochaines élections municipales de 2026. "Je ne peux me résoudre à ce que des déclarations nationales viennent fragiliser
notre action et nos efforts, là où nous sommes en responsabilité localement.
D’autre part, ni les écologistes, ni les communistes, n’ont émis le souhait
d’exclure le Parti Socialiste du Nouveau Front populaire. Le Nouveau Front
Populaire est un patrimoine commun", ajoute-il.
Des paroles qui s'alignent à celles du maire de Lyon Grégory Doucet, bien qu'il ne soit pas cité, puisque ce dernier affirmait son "souhait" ce mardi chez Sud Radio de présenter une liste unique à gauche avec "les différents mouvements de gauche et des écologistes" en 2026, pour briguer un deuxième mandat à la mairie de Lyon. Et ce, alors que, selon notre enquête d’opinion Ifop-Fiducial, 58 % des Lyonnais se déclarent mécontents de leur maire depuis son arrivée en 2020.
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Le sondage ne dit pas qui les Lyonnais et Lyonnaises iront voter. Etre mécontent, ça ne suffit pas surtout quand on voit le politocard d'en face (dont les affidés ne vont pas tarder à rappliquer).