Le candidat du Rassemblement national aux élections régionales d’Auvergne-Rhône-Alpes a réussi à convaincre l’Isérois Stéphane Blanchon, secrétaire général de l’Unsa, de rejoindre sa liste. L'union des syndicats n’a pas tardé à réagir et il serait en passe d'être exclu.
Ce mercredi matin, le candidat du Rassemblement national pour les élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes a enregistré un renfort de poids en faisant signer un syndicaliste de l’Unsa. L’Isérois Stéphane Blanchon, secrétaire général de l’Unsa branche santé et cohésion sociale, a annoncé ce mercredi matin au micro de CNEWS qu’il rejoignait la liste d’Andréa Kotarac, poussé par "l’état catastrophique du pays".
Exclu "de fait" de l’Unsa suite à sa décision
L'union des syndicats n’a pas tardé à réagir à cette annonce par le biais de son secrétaire général, Laurent Escure, qui s’est indigné sur Twitter d’une telle décision. "Un militant de l'UNSA qui a camouflé ses opinions vient de rejoindre le RN. Il est évidemment de fait exclu de l’Unsa", a-t-il déclaré sur le réseau social avant d’ajouter "s’il faut faire un grand ménage nous le ferons". Il est le deuxième membre de l'Unsa à rejoindre le RN après Luc Dumont, comme le révélait le Canard Enchainé la semaine dernière.
Un militant de l'UNSA qui a camouflé ses opinions vient de rejoindre le RN. Il est évidemment de fait exclu de l'@UNSA_officiel... S'il faut faire un grand ménage, nous le ferons. Mais cette affaire, malgré notre charte des valeurs, indiquent une vraie stratégie d’entrisme. 1/2
— Laurent Escure (@LaurentEscure) May 5, 2021
Dans un sondage Ipsos, pour France 3 et France Bleu, publié hier, Andréa Kotarac pointe à la deuxième place du 1er tour avec 19% des voix derrière Laurent Wauquiez (31%).
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Et dire qu'il suffirait de débats réellement de fond avec tous les citoyens du pays, pour remettre à leur place tous ces partis politiques qui flattent les egos et n'ont jamais de solution sereine...
Les médias de masse comme Cnews, propriété de gros groupes financiers, veillent à ce que JAMAIS de tels débats aient lieux. A la place, des cafés du commerce où chacun braille que "c'est la faute des autres !"
😀
Le tout, chapeauté par un Etat qui évidemment n'organise pas de débats non plus.