14 doctorants. 14 thèses. 3 minutes, et pas une seconde de plus au chrono. L’Université de Lyon participe pour la quatrième année consécutive au concours “Ma thèse en 180 secondes”. L’an dernier, Mathilde Petton et ses recherches sur les bases neuronales des fluctuations spontanées de l’attention avait su convaincre le jury. Cette année encore, 14 doctorants vont présenter leur projet lors de la finale lyonnaise le 20 avril.
Avant de les découvrir sur scène, Lyon Capitale vous propose de les rencontrer en avant-première sur son site. Chaque jour, nous laissons la place à un doctorant et une thèse (du génie civil aux neurosciences en passant par la chimie). Il a trois minutes pour rendre passionnant son sujet, souvent pointu et rempli de mots techniques. Un seul d’entre eux sera retenu pour participer à la finale nationale.
La candidate du jour : Letty Elénore
INSA Lyon
Sciences exactes / Electronique, Electrotechnique, Automatique
Intitulé de la thèse : Identification et neutralisation des défauts limitant les propriétés électriques du silicium monocristallin pour cellules photovoltaïques à très haut rendement de conversion
Son parcours en cinq dates
2009-2014 – Etudes d’ingénieur généraliste à l’Insa de Rennes, spécialisation en sciences et génie des matériaux
2013 – Semestre d’échange en Suède, spécialisation physique des matériaux
2014 – Stage de fin d’étude dans un laboratoire de recherche sur les matériaux pour le photovoltaïque
2014 – Début de thèse à l’Insa de Lyon, financée par les investissements d’avenir ANR
2017 – Soutenance prévue en octobre
Quel est l’objet de la thèse en quelques mots ?
Aujourd’hui, le silicium sert de base dans la majorité des panneaux photovoltaïques. Ce matériau contient des défauts qui limitent ses rendements. L’objectif de la thèse d’Elénore Letty est d’identifier les défauts qui limitent ces rendements, de comprendre comment ils se sont formés et de trouver des moyens pour les supprimer.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Ce thème de recherche permet à Elénore de combiner son intérêt pour la science et sa vision de la société. "C’est passionnant de comprendre comment la matière fonctionne et je suis convaincue de l’intérêt du photovoltaïque dans le cadre des transitions énergétiques", explique-t-elle.
Pourquoi participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?
Pour Elénore Letty, ce concours est l’occasion de faire découvrir à la société ce qu’est le travail de recherche. Si elle espère faire "naître des vocations chez les jeunes" lors du concours, Elénore y participe aussi pour rendre compte de ce qu’elle fait à la société, ses recherches étant financées par l’Etat.