Eléphants de Lyon : Brigitte Bardot menace de quitter la France

Après Gérard Depardieu, la star du cinéma français Brigitte Bardot pourrait prendre la nationalité russe. Une menace qu'elle mettra à exécution si Baby et Népal, les deux éléphantes de Lyon, suspectées d'être porteuses du bacille de la tuberculose, étaient euthanasiées. L'actrice a déjà exprimé le souhait que les deux pachydermes soient confiés à la fondation qui porte son nom. Une requête pour l'instant "restée lettre morte".

Tout comme Gérard Depardieu, Brigitte Bardot pourrait prendre prochainement la nationalité russe. Pas pour des raisons fiscales, mais pour "fuir ce pays qui n’est plus qu’un cimetière d’animaux". La figure de proue de la cause animale s’indigne ainsi de la situation des deux éléphantes de Lyon, baby et Népal, suspectées d’être porteuses de la tuberculose et sous le coup d’un arrêté préfectoral ordonnant leur abattage.

Dans un communiqué de presse, l’ancien sexe-symbole de Et dieu créa la femme, déclare

"Si ceux qui ont le pouvoir ont la lâcheté et l’impudence de tuer les deux éléphantes Baby et Népal, malgré les nombreuses propositions envoyées par ma fondation reconnue d’utilité publique, pour les sauver et restées lettre morte, j’ai pris la décision de demander la nationalité russe afin de fuir ce pays qui n’est plus qu’un cimetière d’animaux".

Plus proche de Poutine que de Hollande

L’actrice avait déjà adressé un courrier au préfet du Rhône, Jean-François Carenco, et au président de la République, François Hollande, pour demander que les deux éléphantes soient confiées à la fondation qui porte son nom. Une requête restée sans réponse à ce jour.

Depuis le 3 janvier 2013, l’arrêté d’abattage de Baby et Népal est suspendu par le Conseil d’Etat le temps que le pourvoi en cassation de Pinder puisse être examiné.

L’obtention de la nationalité russe ne devrait pas être un problème pour l’ancienne actrice qui, en 2011, avait remercié Vladimir Poutine pour avoir fermé les frontières de la Russie "aux peaux de phoques du Groenland massacrés dans des conditions ignobles chaque année au Canada".