14 doctorants. 14 thèses. 3 minutes, et pas une seconde de plus au chrono. L’Université de Lyon participe pour la quatrième année consécutive au concours “Ma thèse en 180 secondes”. L’an dernier, Mathilde Petton et ses recherches sur les bases neuronales des fluctuations spontanées de l’attention avait su convaincre le jury. Cette année encore, 14 doctorants vont présenter leur projet lors de la finale lyonnaise le 20 avril.
Avant de les découvrir sur scène, Lyon Capitale vous propose de les rencontrer en avant-première sur son site. Chaque jour, nous laissons la place à un doctorant et une thèse (du génie civil aux neurosciences en passant par la chimie). Il a trois minutes pour rendre passionnant son sujet, souvent pointu et rempli de mots techniques. Un seul d’entre eux sera retenu pour participer à la finale nationale.
La candidate du jour : Babuin Emilie
Sciences humaines et sociales / Sciences de l'éducation et Psychologie
Université Claude-Bernard Lyon 1, laboratoire SSHEP (Sciences et société, historicité, éducation et pratique)
Thèse financée par l’ARC 5 Auvergne-Rhône-Alpes
Intitulé : Analyse des représentations, attitudes et positionnements de publics jeunes à l’égard des sciences et techniques appréhendés via la mise en récit
Son parcours en 5 dates
1997 – Bac scientifique
2002 – DEA génie des procédés à l’Ecole des Mines de Saint-Etienne
2005 – Master 2 Analyse et contrôle de parcours criminalistique à l’université Claude-Bernard Lyon 1, suivi d’un stage de 6 mois au laboratoire de la police technique et scientifique d’Ecully
2008 – Emilie devient professeur des écoles dans le département de la Loire
2015 – Reprise d’études / Master d’histoire philosophique et didactique des sciences à l’université Claude-Bernard Lyon 1
Quel est l’objet de la thèse en quelques mots ?
À partir d’un dispositif original de recueil de données qui s’appuie sur une mise en récit collective de la résolution d’une enquête criminelle, Emilie Babuin tente de comprendre la façon dont le grand public et plus particulièrement le jeune public se positionne vis-à-vis des sciences et des techniques.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Le choix de ce thème permet à Emilie de faire le lien entre les différentes études qu'elle a menées jusqu’alors : les sciences humaines et sociales et les sciences dures. "Ce thème me permet aussi une réflexion sur la transmission des savoirs. Une fois qu’on a dressé l’état des lieux de comment les jeunes se positionnent par rapport aux sciences et techniques on peut savoir comment faire pour les intéresser à ça, pour que les apprentissages soient concrets", explique Emilie.