Alors que le site internet de l'Assemblée nationale a été l'objet d'une cyberattaque de hackers pro-russes, en Auvergne-Rhône-Alpes, le niveau reste toujours très élevé.
Lundi 27 mars, le site internet de l'Assemblée nationale a été l'object d'une cyber attaque par déni de service.
Le site a été bloqué par le groupe NoName057(16) est, selon Numerama, l’un des collectifs les plus actifs dans le harcèlement des sites occidentaux, avec Killnet. "Nous avons décidé de réitérer notre récent voyage en France, où les protestations contre Macron, qui a décidé de se moquer des Français et continue de satisfaire les néo-nazis ukrainiens, sont toujours aussi vives." », a relevé Numerama, sur leur canal Telegram, en russe.
En région lyonnaise, la filière cybersécurité lyonnaise est en pleine effervescence depuis la recrudescence inquiétante de cyberattaques.
Le 25 janvier dernier, les hôpitaux privés Jean-Mermoz à Lyon et celui de l’Est lyonnais à Saint-Priest, plus de 600 lits à eux deux, en ont fait les frais. Le groupe Ramsay Santé, propriétaire des établissements (dix-neuf au total en Auvergne-Rhône-Alpes), annonçait dans un communiqué avoir détecté “des anomalies sur certains serveurs informatiques”, soupçonnant “une tentative d’intrusion extérieure”.
Deux cyberattaques par jour a minima
“Le sujet est assez anxiogène. Il faut bien comprendre que personne n’est à l’abri. La cybermenace est massive et internationale. Les groupes de cybercriminels continuent de disparaître, de ré-émerger et il est difficile de comprendre comment ils sont interconnectés. Ils évoluent, s’adaptent, se professionnalisent et ont fait progresser leurs outils. 2023 sera encore une année où il y aura beaucoup de logiciels malveillants déployés.” Le ton a été donné, début mars, en ouverture des Journées de la Cyber, rendez-vous annuel incontournable de la cybersécurité en Auvergne-Rhône-Alpes. Ce qu’il faut retenir, c’est le maintien à un niveau élevé de la menace cyber. Selon l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), 831 cyberattaques sur des organisations françaises ont été recensées en 2022, soit en moyenne a minima deux attaques par jour. “Si ce nombre est inférieur à celui de 2021 (1 082), cela ne saurait être interprété comme une baisse du niveau de la menace.” Ces intrusions ayant été déclarées par les victimes, on peut supposer leur nombre extrêmement sous-estimé.
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