Une partie du département de l'Ain, au nord-est de Lyon, a été placée en vigilance sécheresse lundi 28 mars. En cause : des réserves d'eau anormalement basses.
Dans un contexte de tensions sur le marché du blé lié à la guerre en Ukraine, un nouvel enjeu agricole pourrait faire son apparition sur le territoire français : les réserves d'eau anormalement basses dans les nappes phréatiques. Avec un arrêté préfectoral pris lundi 28 mars, l'alerte vigilance du département de l'Ain est prise particulièrement tôt cette année. Une tendance qui devrait même se globaliser au niveau national.
Un déficit d'eau dans les nappes phréatiques
La saison des sécheresses s'annonce particulièrement précoce cette année à en croire les spécialistes. Trois semaines après les Alpes-Maritimes, l'Ain est donc le deuxième département à être placé en vigilance sécheresse en France. Mais il pourrait vite être rejoint par d'autres départements si la situation ne s'améliore pas dans les prochains jours. Effectivement, en moyenne au niveau national, le déficit d'eau dans les nappes phréatiques serait de 18 %.
Le site Propluvia recense les arrêtés préfectoraux de restrictions d'eau depuis juin 2011. À en croire la carte développée par le ministère de Transition écologique, une vigilance spécifique est portée sur les eaux souterraines du sud de Bourg-en-Bresse. En revanche, l'arrêté préfectoral stipule que les particuliers et professionnels doivent redoubler de vigilance dans toute la zone de l'ouest du chef-lieu du département. Rien d'alarmant pour l'instant - surtout que des précipitations sont attendues dans les prochains jours - mais la vigilance est de mise.
Z'ont pas aimé mon commentaire sur le réchauffement climatique ignoré par certains à droite ? 😀