Une quinzaine d'enseignants était rassemblée devant l'inspection académique du Rhône mercredi 13 septembre à Lyon pour dénoncer la situation précaire des professeurs sans affectation.
Plus d'une semaine après la rentrée, de nombreux enseignants se retrouvent encore sans affectation. Afin de dénoncer une situation alarmante, une quinzaine de syndiqués (CGT, SNUDI FO, UNSA, SNUIPP FSU) et d'enseignants s'est rassemblée mercredi 13 septembre devant l'inspection académique du Rhône à Lyon.
Des enseignants laissés "sans information"
Leslie Belmondo, enseignante titulaire de secteur d'ajustement rattachée à la circonscription de l'Arbresle, n'avait pas reçu d'affectation jusqu'au mardi 12 septembre. "J'ai dû attendre qu'une collègue se mette en arrêt pour pouvoir me placer. C'est d'ailleurs ma collègue qui a proposé un échange de poste", souligne cette professeure des écoles.
"Je ne vivrai pas une autre année comme ça, c'est insoutenable et inhumain, on n'a même pas d'excuse, on se sent comme un pion qu'on déplace"
Leslie Belmondo, enseignante titulaire de secteur d'ajustement rattachée à la circonscription de l'Arbresle
Pendant plus d'une semaine, jusqu'à ce qu'elle reçoive un appel salvateur mardi à 17 heures, à l'instar d'autres enseignants Leslie Belmondo s'est retrouvée sans affectation. Une situation "désastreuse" pour la jeune femme qui déplore de ne pas avoir pu "s'organiser au niveau de la famille". "Moralement, c'est dur. On a aucune information, tous les services se renvoient la balle", confie-t-elle.
"Je ne connais pas mon avenir professionnel"
Anne Baghe, enseignante contractuelle
Un sentiment d'abandon partagé par Anne Baghe, en attente d'un renouvellement de contrat de contractuel en tant que professeur des écoles à Villeurbanne. "J'attends avec impatience une décision sur le renouvellement ou non de mon contrat. On sait déjà que nos candidatures en tant que contractuel ne sont pas prioritaires. Nous n'avons aucune information, que ce soit au niveau académique, du département ou des circonscriptions", dénonce cette enseignante de CM2. Depuis la fin de son contrat le 31 août, Anne Baghe a donc été contrainte de s'inscrire à Pôle emploi.
"300 professeurs d'école n'ont pas été affectés"
Les quatre syndicats qui ont lancé une pétition pour dénoncer ces situations et assurent avoir récolté plus de 650 signatures. Les signataires demandent au rectorat que "tous les problèmes d'affectation soient résolus", que "l'inspection ouvre des classes, crée des postes de remplaçants", ou encore "que soient créés des postes nécessaires chez les personnels administratifs". "Le problème vient du fait qu'il n'y ait pas assez de personnels administratifs et qu'ils n'ont pas pu faire face à la situation chaotique", appuie Jane Urbani, secrétaire du SNUDI FO du Rhône. D'après elle, environ "300 professeurs d'école n'ont pas été affectés" dans l'académie.
Le problème a été nommé : Rectorat. Et son monstre administratif qui a perdu de vue sa fonction première : travailler pour les enseignants et les élèves.
Une administration est faite pour contrôler. Elle fait le job : faire en sorte que le citoyen ne soit pas de niveau pour comprendre que ce monde est un jeu de dupes.
Demandé l'éclairage l'omniscient répond!!! à coté mais il répond.
s'il pouvait... sa g....le,
ça nous ferait des vacances