Ce mardi 21 février, environ 200 agriculteurs ont manifesté dans les rues de Lyon pour défendre leur métier face aux règlementations imposées par l'Etat.
"Laissez-nous travailler ! Nous sommes l'une des agricultures les plus propres au monde !" Ce mardi 21 février, environ 200 agriculteurs, répartis dans 80 tracteurs ont manifesté dans les rues de Lyon pour exprimer leur mécontentement face aux règlementations jugées trop strictes imposées par l'Etat.
Du foin devant la Dreal
Venus de neuf départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ils se sont rendus devant les bureaux de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal), pour y déposer arbres, foin et fumier. Jocelyn Dubost, président des Jeunes agriculteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes s'est félicité d'une belle mobilisation à Lyon comme à Clermont où une action similaire était menée.
"On nous impose des règlementations qui font évoluer de manière négative notre métier", lance ici un agriculteur de l'Ardèche. "On veut être en capacité de nourrir par no produits la population française et pouvoir exporter notre excellence", ajoute là, un autre manifestant.
Au rythme des klaxons, Le cortège s'est ensuite dirigé vers la préfecture du Rhône, pour là-aussi y déposer des déchets organiques et des blocs de béton. La nouvelle préfète du Rhône, Fabienne Buccio, les reçoit à 14 heures pour entendre leurs doléances.
Faire respecter la loi Egalim
"Nous avons deux principales revendications. D'abord, être mieux rémunéré, faire en sorte que la loi Egalim soit respectée, lance Jocelyn Dubost. On souhaite aussi des solutions pour nos moyens de production. On nous impose des lois, des contraintes, mais en face il n'y a pas de solution."
Les agriculteurs s'inquiètent quant à l'avenir de leur métier et à sa pérennité. Si près de 1000 agriculteurs ont été aidés dans leur installation sur le territoire d'Auvergne-Rhône-Alpes en 2022, Jocelyn Dubost s'interroge : "Les jeunes seront-ils prêts à faire les mêmes sacrifices que les anciens ?"
1 - ils se plaignent de ne pas être rémunéré à la hauteur de leur travail : corruption habituelle des systèmes monétaires.
2 - ils se plaignent que le système monétaire leur impose la rentabilité, donc les machines, donc l'endettement, donc des intrants pour la monoculture mais cette monoculture détruit les sols, et leur coûte cher.
La solution ? La permaculture, les intrants naturels issus de déchets non contaminés (et non des boues de stations d'épuration). Mais ceci est couteux en logistique, et incompatible avec "le tracteur" et les engins, c'est aussi incompatible avec le coût de la main d'oeuvre car en permaculture il en faut beaucoup.
Au final, comme d'habitude, les solutions on les connait, mais elles sont incompatibles avec le fric.
Le fric est un poison absolu pour la race humaine et l'environnement.
Continuez bien à manifester dans le vide pour maintenir une économie mortifère,
ou soyez postmonétaire pour avoir un avenir serein.