Le Premier Ministre en visite dans la région lyonnaise promet aux agriculteurs des "enveloppes exceptionnelles" pour faire face à la vague de gel survenue il y a quelques jours.
Après avoir fait le déplacement à Lyon, à l'hôpital Edouard-Herriot et au centre de vaccination de Gerland, Jean Castex s'est rendu en Ardèche auprès des agriculteurs victimes de l'épisode de gel. 10 régions sur 13 ont été touchées par cette chute des températures et beaucoup d'agriculteurs ont perdu la grande majorité de leur culture.
Pour répondre au désarroi et à la détresse de ces hommes et de ces femmes le Premier Ministre a d'abord annoncé que le Fonds des calamités agricoles sera « déplafonné ». Avant d'ajouter que des « des enveloppes exceptionnelles » seront allouées aux victimes de ce grand gel. « Le gouvernement, l'Etat assumera les responsabilités qui sont les siennes » précise-t-il.
Si l'Etat s'apprête donc à mettre la main à la poche, Jean Castex assure que cette histoire est l'affaire de tous. C'est en cela qu'il se prépare à "réunir les banquiers, les assurances et l'ensemble des acteurs qui vont pouvoir être mobilisés".
Des décisions pour le long terme
Si pour l'heure les engagements du gouvernement envers les agriculteurs sont à faire dans l'immédiat, le Premier Ministre assure aussi vouloir changer en profondeur le système actuel en raison d'un "changement climatique qui est à l'oeuvre". Il faudra donc " poursuivre et amplifier des actions structurelles" pour faire de ce monde agricole français "une agriculture forte".
Je n'ai rien contre les agriculteurs, bien au contraire, j'ai passé mon enfance parmi eux, j'ai gagné une partie de ma vie grâce à eux mais il y a une chose que j'ai du mal à comprendre : pourquoi payons-nous toujours pour eux en cas de problèmes ? Si un chef d'entreprise, artisan ou commerçant a des problèmes, nous ne payons pas pour lui. Il subit ou peut prendre des assurances. Les agriculteurs sont aussi des chefs d'entreprises, qu'ils subissent aussi ces problèmes ou qu'ils s'assurent. L'économie du pays s'en sortira mieux et eux aussi. Certains ont du mal à s'assurer, maintenant mais s'ils l'avaient été dès le départ. Maintenant, si les primes d'assurance sont trop élevées, c'est à eux d'en débattre avec les assurances.
La "culture du fric qui veut se faire passer comme une solution"... 😀
Alors on pose sur la table des billets et la production alimentaire qui va manquer, va apparaître... magique !
Anticiper, avoir des exploitations plus petites pour que les responsables aient les moyens de mettre en place ce qu'il faut, mais... non, ça n'est pas dans la culture du "toujours plus grand, toujours plus mécanisé".