L’escrimeuse lyonnaise Manon Brunet (25 ans) espère décrocher deux médailles, une en individuelle et une par équipe, lors des Jeux olympiques de Tokyo (24 juillet au 8 août 2021) et rendre fière son club formateur de Rillieux-la-Pape.
Manon Brunet, qui avait échoué au pied du podium à Rio en 2016, est l’un des grands espoirs de médailles françaises à Tokyo cet été @Antoine Merlet
Un art et un combat. La pratique de l’escrime demande une grande agilité physique et mentale. Manon Brunet, qui fait partie des meilleures sabreuses mondiales, en sait quelque chose. "C’est un sport assez complet : c’est un duel, un combat, argue la Lyonnaise qui a débuté la discipline à l’âge de 8 ans au club de Rillieux-la-Pape. Il y a le côté physique, technique et tactique. Il y a énormément de respect, il faut saluer l’arbitre et l’adversaire avant et après chaque match. Il est essentiel de savoir se remettre en question et réfléchir. Il faut être malin. C’est un sport qui réunit le côté individuel et collectif." Manon Brunet qui, avant de s’épanouir avec un sabre à la main, s’est essayée à la danse et au taekwondo, ne renie en rien sa féminité.
"Quand j’ai découvert l’escrime, la tenue – le côté déguisement – m’a énormément plu, se souvient-elle. C’est un sport beau à regarder." Et de poursuivre : "Je me retrouve complètement là-dedans car je suis assez coquette, j’aime bien prendre soin de moi. Avant une compétition, je vais aller me faire les ongles pour qu’ils soient beaux car c’est la seule partie de moi qui est visible (sourire). D’un côté, j’ai un esprit de combattante, je veux battre mon adversaire, crier comme une lionne, d’un autre, quand j’enlève le masque, je redeviens la petite fille gentille, gaie et qui prend soin d’elle."
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