Originellement portée par la droite, la création d’une police métropolitaine pour les transports en commun convainc désormais des agglomérations de gauche, comme Montpellier. À Lyon, les écologistes étudient la question.
La création d’une police métropolitaine avait été l’un des points de débat lors de la campagne des élections de 2020. Pour la première fois, la loi le permettait. L’idée avait été reprise par l’ensemble des candidats à l’exception de ceux composant l’actuelle majorité métropolitaine. La formation d’une brigade à l’échelle de l’agglomération est plutôt marquée à droite politiquement. Mais elle gagne d’autres champs. La Métropole de Montpellier a créé sa police métropolitaine spécialisée dans les transports en commun le 18 septembre. Sa mise en place était la condition sine qua non au passage à la gratuité du réseau de transports en commun. Elle est composée de vingt agents, mais devrait voir ses effectifs doubler dans un an. “L’objectif consiste à protéger les usagers les plus vulnérables et à renforcer la confiance dans le système de transport public pour favoriser l’alternative à la voiture”, expliquait Michaël Delafosse, le maire socialiste de Montpellier et président de l’agglomération.
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