Le remaniement ministériel d’Emmanuel Macron a fait la part belle à la droite avec huit ministres, sur une équipe gouvernementale resserrée, qui ont appartenu dans un passé plus ou moins récent aux rangs des Républicains. Un coup de barre à droite qui pourrait ouvrir des espaces aux écologistes.
À Lyon, Renaissance penche historiquement à gauche. Dans le sillage de Gérard Collomb, beaucoup de socialistes avaient rejoint l’aventure Macron en 2017. Certains descendent aujourd’hui du train. “C’est plus un reniement qu’un remaniement. C’est, peut-être, le dernier clou au cercueil du macronisme de 2017, celui en lequel j’ai cru moi, qui était le dépassement, qui était le ‘en même temps’”, a taclé David Kimelfeld dans “6 minutes chrono”, l’émission quotidienne de Lyon Capitale, évoquant un gouvernement de droite. Depuis le vote de la loi immigration, il s’interroge sur la composition du groupe centriste d’opposition qu’il préside à la Métropole de Lyon. La présence de Thomas Rudigoz, député Renaissance de Lyon, lui semble aujourd’hui incongrue. “Ça fait longtemps qu’ils ne se supportent plus”, pointe un cadre local de Renaissance.
Élargissement de la majorité
Les deux élus partagent des positions différentes en vue des élections municipales et métropolitaines de 2026. Thomas Rudigoz n’exclut pas un scénario à la parisienne autour d’une alliance avec la droite. “Il n’y aura jamais, en tout cas pour moi, d’alliance avec les Républicains”, prévient David Kimelfeld, qui discute pourtant régulièrement avec le député LR Alexandre Vincendet. L’ancien président de la Métropole retournerait bien à la social-démocratie : “C’est peut-être l’occasion pour la gauche de gouvernement de tenter un rapprochement.” Bruno Bernard, qui aspire à élargir sa majorité en vue des élections de 2026, serait prêt à l’accueillir et a missionné d’anciens camarades socialistes pour établir le dialogue.
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Le vent des élections souffle sur les politiciens !
<Politiciens opportunistes ?voir Dans le sillage de Gérard Collomb, beaucoup de socialistes avaient rejoint l’aventure Macron en 2017, Bruno Bernard, qui aspire à élargir sa majorité en vue des élections de 2026, serait prêt à accueillir Vicendet et a missionné d’anciens camarades socialistes. comme c'est beau les Con!!victions.
Ou plutôt : "Bruno Bernard ... serait prêt à accueillir David Kimelfeld" ?
Le "en même temps" ou la flute d'un apprenti sorcier !
En 2018, Gégé ayant vécu de l'Intérieur le bouillon de culture de la Macronie a changé casquette et annoncé l'ouragan de l'hubris !