Lever le tabou autour des règles dans les collèges, la Métropole de Lyon dresse le bilan et généralise les protections menstruelles aux 82 collèges publics.
Mardi 28 mai, journée mondiale de l’hygiène féminine, le président de la Métropole de Lyon, accompagné de Michèle Picard, vice-présidente chargée de la lutte contre les discriminations et de l’égalité femmes-hommes et de Véronique Moreira, vice-présidente chargée de l’éducation et des collèges, a dressé le bilan, après deux ans, de l’expérimentation de l’accès gratuit aux protections menstruelles dans les collèges publics.
Santé publique, tabou, sensibilisation, précarité, en novembre 2022, la Métropole de Lyon s’engageait pour répondre à ces problématiques, en lançant une expérimentation dans vingt-et-un collèges publics, consistant à mettre en place des distributeurs de protections menstruelles gratuites dans les sanitaires des collèges. "Il est important de sensibiliser, on ne se rend pas compte du nombre d’absences des jeunes filles au collège et lycée", a expliqué Michèle Picard, "ces dispositifs permettent aux jeunes filles un libre accès à des protections menstruelles, dans des endroits discrets où elles peuvent aller quand elles le veulent. Le but est de faciliter la vie des jeunes filles qui sortent de l’enfance, et qui comprennent vite quelles doivent se cacher, que c’est presque une honte, imaginez la charge mentale".
La précarité menstruelle, une exclusion de plus
La question de la santé publique est également au coeur de ce dispositif, "on peut être fiers sur le contenu des protections menstruelles, qui sont sans aucune substance toxique, là où c’est encore un gros problème pour beaucoup d’autres protections". La principale de ce collège lyonnais de la Tourette, Rania Nakouri, s’estime "très fière de la généralisation de ces dispositifs, qui rend les jeunes filles autonomes et indépendantes", tout en rappelant les deux avantages principaux de cette campagne : que les jeunes filles n’aient plus à demander à une infirmière ou à la vie scolaire, et que les jeunes filles en situation de précarité aient un moyen d’approvisionnement pérenne. "La précarité menstruelle est une exclusion de plus, le but de ce dispositif est aussi que les femmes en difficulté puissent se protéger et qu’elles ne soient pas exclues".
"Et si les hommes avaient leurs règles"
En parallèle, la Métropole de Lyon propose également l’exposition pédagogique "Et si les hommes avaient leurs règles" pour tous les collèges qui en font la demande. Selon Véronique Moreira, "cela a pour but d’interpeller les collégiens et collégiennes, mais aussi la population. Il faut plus sensibiliser les garçons, surtout à cet âge, pour lever le tabou et qu’ils agissent de manière bienveillante. C’est pour cela aussi que l’on a choisi de parler de ce sujet de façon simple et drôle". Les retours sont positifs, infirmières, enseignants, élèves, la Métropole de Lyon a pour but de généraliser ce dispositif aux quatre vingt-deux collèges publics d’ici à la rentrée de septembre 2024.
Une grande collecte de protections menstruelles a également été organisée, elle s’est tenue du 8 mars au 28 mai 2024, trente-deux points de collecte on été recensés, permettant de redistribuer 40.000 protections menstruelles à des associations partenaires, notamment au Secours populaire, La Croix-Rouge ou encore l’association Gaelis pour les étudiantes.
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Ce que l'on retiendra comme action de la métropole de lyon, distribuer des capotes, des tampax, faire des pistes cyclable, planter des arbres, et pendant ce temps on peut se faire tuer dans le métro ou dans la rue.
Et pour les hémorroïdes...rien
Quelle déliquescence heureusement que le dérèglement climatique va faire le boulot.....
Et si les femmes avaient une prostate !
Pour des vacances pas chères, bon voyage aux protections menstruelles en voiture, train, avion, vélos.. Echange protections contre préservatifs !