Sylvain Begon, est l'un des douze candidats sélectionnés pour la finale Université de Lyon de "Ma thèse en 180 secondes". Sa thèse : l’éducation à la prise de parole en public.
Expliquer au grand public des travaux de recherche complexes : c'est l'idée du grand événement scientifique de printemps qui se tient mardi 19 mars à Lyon.
"Ma Thèse en 180 secondes" propose aux doctorants de présenter, devant un jury et un auditoire profane et diversifié, leur sujet de recherche en termes simples. Ils étaient 12 doctorantes et doctorants du site Lyon Saint-Étienne à exposer, en trois minutes, de manière claire, concise et néanmoins convaincante, leur projet de recherche.
Un jury composé de chercheurs, journalistes et représentants du monde socio-économique décernera trois prix. Vous aurez également la possibilité de décerner le prix du public en assistant à la finale !
Le jury de Ma Thèse en 180 secondes - Finale locale Université de Lyon
- Sabine Fourrier, Directrice de recherche, Directrice de la Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux
- Mathieu Maillard, Enseignant-chercheur, Laboratoire des Multimatériaux et Interfaces
- Laetitia Schoutteten, Responsable optique – photonique, Pôle de compétitivité Minalogic
- Isabelle Forestier, Responsable du service Lyon Nature, Ville de Lyon
- Guillaume Lamy, rédacteur en chef, Lyon Capitale
Le 1er prix du jury et le prix du public seront les deux lauréats Université de Lyon qui accéderont à l'étape nationale du concours, chemin vers la finale internationale de septembre 2024.
Lyon Capitale est le partenaire média de cet événement scientifique.
Pour assister à la finale lyonnaise de "Ma thèse en 180 secondes", cliquez ici
Mardi 19 mars 2023, à 18h, Grand amphithéâtre de l'Université de Lyon - 90 rue Pasteur (Lyon 7e)
- Nom/Prénom :
Begon Sylvain
- Établissement :
Université Jean Monnet Saint-Etienne
- Thématique de votre sujet de thèse :
L’éducation à la prise de parole en public
- Intitulé de votre sujet de thèse :
L’éducation à la prise de parole en public. Ethnographie d’une expérimentation au lycée, enjeux et perspectives sociologiques.
- Votre parcours en 5 dates :
2016 : Je fais une myocardite qui me fait découvrir mon hypersensibilité et les potentialités de l’oralité.
2017 : Je créée « le pôle de l’oralité », une première française pour former les jeunes à la prise de parole en public sous toutes ses formes !
2020 : Après ma licence de sciences politiques, je valide mon master de sciences sociales, et débute une thèse sur l’éducation à la prise de parole en public.
2022 : Je publie « Vive le Débat ! » (Ed. Bookelis) un outil au service de l’orateur et du citoyen pour apprendre à débattre sans se battre.
2024 : Je créé mon propre concours d’oralité intitulé « On est tous orateurs » dont la finale aura lieu à St Chamond (42) le 24 Mai.
- L’objet de votre thèse en 3 lignes :
Ma thèse vise à comprendre comment l’éducation à la prise de parole en public peut se mettre en place dans un univers scolaire dominé par l’écriture, tout en étudiant les caractéristiques, les logiques et les potentialités de cette éducation pour les jeunes et le système scolaire lui-même.
- Pourquoi avoir choisi ce thème ? :
J’ai choisi ce sujet car j’ai compris que l’oralité aidait à mieux appréhender son corps, ses émotions, ses pensées et nous permettait de développer des compétences pour réussir nos vies professionnelles, personnelles et académiques. C’est ce qui s’est produit pour moi et les centaines de jeunes formés à l’oralité. C’est pour moi, le combat d’une vie.
- Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?:
Car il est un bon moyen pour moi de mettre en valeur le parcours de ces jeunes qui dépassent leur timidité, réussissent à l’école grâce à l’oralité, alors qu’elle reste marginalisée et méprisée par le système scolaire. Je pense aussi que cette vision pourrait aider d’autres jeunes, parents et professeurs et peut-être arrivera-t-elle aux oreilles des décideurs dans le domaine éducatif ?
- « Comment appréhendez-vous cette finale? »
Je suis un hypersensible, donc j’ai évidemment peur. Je suis un spécialiste de l’oralité donc j’ai l’habitude de la dépasser ! Je veux avant tout prendre du plaisir à mettre en lumière ces travaux de l’ombre et surtout écouter et découvrir mes collègues qui ont plein de choses à nous apprendre sur leurs travaux !
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