Lors d’une intervention sobre et courte, Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, a donné quelques détails sur l’arrestation du suspect à l’origine de l’explosion qui a eu lieu vendredi dernier à Lyon rue Victor-Hugo.
“C’est un engin particulièrement sophistiqué qui aurait pu tuer”, a assuré le ministre qui a par ailleurs longuement salué le travail des forces de l'ordre. “Le risque de récidive existait comme le risque de nouvelle initiative sur Lyon ou d’autres communes de France”, a-t-il ajouté.
“Depuis 72h les services sont totalement engagés sur une enquête difficile avec peu d’éléments. Mais ces éléments étaient suffisants pour étudier près de 300 appels téléphoniques divers et variés. Nous avons étudié un nombre d’heures de vidéo très important à Lyon et sur les communes à côté. Cela à permis d’identifier le présumé responsable grâce aux moyens considérables mobilisés”, a poursuivit Christophe Castaner.
Alors que de nombreuses informations circulent depuis ce matin le premier flic de France a tenu a ce que “le temps de l’enquête soit respecté.” “L’enquête se poursuit. J’invite chacune et chacun à respecter le temps de l’enquête. Tout les sujets sur l’individu et son profil peuvent nuire à l’enquête. J’appelle chacune et chacun à respecter ce temps de l’enquête. Le temps n’est pas aux commentateurs, mais à la police”, a-t-il conclu.
Un appel qui intervient alors que Gérard Collomb a dévoilé ce matin de nombreux détails sur cette affaire. “La police judiciaire et des opérateurs du Centre de supervision urbaine de Lyon qui ont retrouvé, dimanche, la trace du suspect, grâce à un visionnage méticuleux des images de toutes nos caméras. Ils l’ont repéré vers la Confluence. Puis il a été suivi jusqu’à son domicile d’Oullins. La police a décidé de ne pas l’interpeller là de crainte qu’il y ait de l’explosif dans son appartement. Ce matin, à sa sortie du bus, boulevard Yves-Farge trois voitures de police l’attendaient. Il a levé les bras en l’air dès qu’il les a vues”, a notamment déclaré le maire de Lyon au journal Le Progrès.
"Tout les sujets" : !
Il semble que le but n'était pas de tuer mais bien de blesser. Selon certains spécialiste, pour tuer, il aurait fallu augmenter la dose d'explosif et poser le sac plus haut pour atteindre les parties vitales du corps.