L'extension du siège d'Interpol, dans le 6e arrondissement de Lyon, continue de faire débat.
C'est (très) rare mais la région Auvergne-Rhône-Alpes, la ville de Lyon et la Métropole de Lyon ont signé un communiqué commun ce mardi 1er février expliquant que pour elles, "les conditions ne sont pas encore réunies" au sujet de l'extension du siège d'Interpol, après une visioconférence avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lundi.
"A l’occasion de cet échange, les trois collectivités ont demandé une clarification de la position de l’État sur l’élection du nouveau président d’Interpol visé par plusieurs plaintes pour « torture » et « actes de barbarie"», expliquent, de concert, la région Auvergne-Rhône-Alpes, la ville de Lyon et la Métropole de Lyon, tout en rappelant leur attachement à ce que le siège d'Interpol reste entre Rhône et Saône.
Par ailleurs, les collectivités "regrettent la méthode de travail engagée par l’État sur ce dossier depuis 2015 qui n’a pas permis la présentation d’un dossier précis sur ce projet d’extension. Les collectivités rappellent être prêtes à s’engager sur ce dossier, sur la base d’éléments étayés, chiffrés et conformes aux engagements pris par l’État en 2018, qui doit rester financièrement pilote de ce dossier".
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POUR ALLER PLUS LOIN
Hubert Julien-Laferrière, député Génération Écologie de Lyon, était l’invité de 6 minutes chrono, la quotidienne de Lyon Capitale, au mois de décembre 2021. Il est revenu sur l’élection controversée du nouveau président d’Interpol.
Paris aimerait récupérer cette institution.. Les décroissants locaux devraient s'en satisfaire malgré le départ des salaires et l'appauvrissement lié.