Un nouveau rassemblement d’une cinquantaine de policiers a eu lieu ce mercredi 26 octobre, à Lyon, devant la Préfecture du Rhône aux alentours de midi.
Ils étaient une cinquantaine à avoir répondu à l’appel au rassemblement du syndicat Unité SGP-Police FO, même si "c’est un mouvement de flicards entre flicards", assure un policier. Aucune bannière syndicale n’était présente, et "je ne serai pas venu s’il y en avait eues", confirme ce dernier. Il fera partie des policiers présents ce soir place Raspail dans le 7e arrondissement, à 22h30. Les manifestants devraient être beaucoup plus nombreux lors de ce second rassemblement de la journée, puisqu’ils s’attendent à être environ 1000, comme celui de jeudi soir dernier.
Le policier ne remet pas en cause l’action des syndicats au niveau local, "le problème est au niveau national, il y en a trop", précise-t-il. "Ce qu’il faudrait, ce serait qu’ils se mettent tous autour d’une même table, et qu’ils s’accordent enfin entre eux", explique le policier.
Des mesures symboliques et politiques face à des problèmes structurels
Sur la gratuité des TER pour les policiers annoncée par Laurent Wauquiez, "c’est une mesure politique, il vend surtout ça aux citoyens", affirme un contestaire. "C’est une bonne mesure, mais c’est demandé depuis 2000 par les syndicats et ça arrive maintenant, c’est une annonce politique", explique une autre manifestante.
"Pour les 100 millions d’euros, la question est toujours de voir l’application au niveau local. C’est facile de balancer des chiffres", précise cette dernière, concernant l'annonce de François Hollande sur le budget alloué aux policiers.
"De la rencontre avec le Président de la République, on attend des décisions formelles et écrite, on attend des actes", souligne le porte-parole du syndicat Unité SGP-Police FO.