Depuis la semaine dernière, le phénomène a déjà touché plusieurs grands établissements scolaires parisiens. Pour la première fois, ces fausses alertes malveillantes surviennent en dehors de la capitale.
À 9 heures ce matin, deux collèges et quatre lycées de Lyon ont reçu un même message préenregistré. Une voix indique la présence de bombes dans les établissements. Les chefs d'établissement du lycée Edouard-Herriot dans le 6e arrondissement et du collège Jean-de-Verrazane dans le 9e ont pris la décision de faire évacuer les lieux suite à l'appel. Désormais, tous les cours ont repris et aucune de ces menaces ne s'est avérée. La police s'est rendue dans plusieurs établissements mais pas le service de déminage, la fausse alerte ayant rapidement été assez claire.
La préfecture appelle au sang-froid
"Ça venait d'arriver à Paris, on se doutait malheureusement bien que cela viendrait chez nous", indique une source de la préfecture. Ces appels malveillants visent essentiellement à semer la panique et accroître le sentiment de menace.
Une enquête a été lancée et la préfecture appelle les chefs d'établissement à garder leur sang-froid. Dès ce matin, les établissements scolaires privés et publics de la ville ont reçu un message d'apaisement de la part de la préfecture du Rhône.
Les autres établissements à avoir été menacés par cet appel sont le lycée Jean-Perrin (Lyon 9e), le lycée Ampère (2e), la Cité scolaire internationale (7e), ainsi que le collège Henri-Longchambon (8e).