Jeudi nous relations la fausse campagne d'affichage de la métropole de Lyon déclarant "l'état d'urgence climatique et écologique" qui était apparue dans les panneaux JCDecaux. Ses vrais auteurs expliquent aujourd'hui leur action et revendications.
Jeudi, une fausse campagne publicitaire est apparue dans les panneaux d'affichage de JCDecaux à Lyon. Une série de visuels, reprenant les codes de la communication institutionnelle locale, indiquait que la métropole de Lyon "déclarée l'état d'urgence climatique et écologique". Plusieurs propositions et engagements étaient alors déclinés comme la fin des panneaux publicitaires ou un grand programme de rénovation thermique. Il s'agissait en réalité d'un canular, une "action de désobéissance civile" montée par le groupe Extinction Rebellion.
Se présentant comme un "collectif international non-violent engagé pour la sauvegarde du climat et la préservation du monde vivant", ce dernier a ainsi souhaité "déclarer l'Etat d'Urgence Climatique au nom de la Métropole de Lyon. Force est de constater que la politique actuellement menée par la métropole de Lyon n'intègre encore qu'à la marge les préoccupations écologiques très légitimes de nos concitoyen.ne.s."
Cinq engagements pour cinq types d'affiches
Cinq engagements s'appuyant sur "les travaux de la Coalition Climat Rhône,organisation auteure du Manifeste pour une métropole vivable" ont ainsi été placardés lors de cette opération de détournement : "Alimentation 100% bio et locale, protection des espaces naturels et agricoles, mobilité Bas Carbone, rénovation thermique des bâtiments, fin de la publicité commerciale dans l'espace public". A travers son action, Extinction Rebellion demande aux élus de la Métropole de dire "la vérité sur l'effondrement du vivant", "l'arrêt total et immédiat de la destruction des écosystèmes et la neutralité carbone d'ici 2025" et la mise en place "d'assemblées citoyennes et souveraines". Cette action qui n'aura entraîné aucune dégradation des panneaux a été cependant éclipsé par le décès de l'ancien président Jacques Chirac. Extinction Rebellion devrait en mener de nouvelles d'ici les prochaines semaines. Le 15 septembre, le groupe avait déjà bloqué le pont Wilson lors d'une occupation.
et ça a couté combien ?
Aucune dégradation des panneaux publicitaires, donc ça n'a rien coûté aux contribuables (lyonnais, pas caladois...).
il y a bien longtemps que la Calade n'est plus mon problème, donc cela ne me concerne pas ; quant à la campagne en question je ne parle pas des contribuables mais de ce que ça a couté aux donneurs d'ordre (origine des fonds ?) ou en fabrication des papiers (recyclés ?)
Des jeunes militants bénévoles qui collent des affiches, ça doit vachement chiffrer... Sûrement un coup des Illuminatis !
n'essayez pas de contourner le sujet pour vous dérober par des inepties d'irresponsable
Ahahahahahaha, là vous êtes drôle !
Combien coûte le dérèglement climatique et le fait que nos bâtiments ne soient pas tous aux normes passives ?
Un prix trop élevé, et dont les vieilles générations n'ont rien à faire puisque ce ne sont pas elles qui devront payer.
🙂
il vous reste donc à mettre le feu partout à ces bâtiments bien que votre commentaire soit totalement hors sujet, comme d'habitude
Je ne suis pas comme vous, mon but n'est pas de "mettre le feu" pour soigner les problèmes.
A force d'être prisonnier des "coûts" et de la rentabilité, peut-être qu'un jour vous comprendrez que le seul moyen pour que l'humanité reprenne son caractère humain, c'est d'abandonner l'utilisation de monnaie...
Decaux le champion de la délinquance publicitaire et de la désinformation est pour une fois pris à son propre "jeu", et la métropole doit choisir son camp : complicité ou lutte contre la pollution visuelle ?