La traditionnelle procession religieuse du 8 décembre a rassemblé plus de 6 000 personnes hier dans le 5e arrondissement de Lyon. Parmi eux, des militants issus des groupuscules d'extrême-droite lyonnais, interdits de manifester par la préfecture.
6 000 personnes ont participé hier soir, vendredi 8 décembre, à la traditionnelle procession religieuse, d'après le diocèse de la ville de Lyon. Le cortège s'est élancé depuis la cathédrale Saint-Jean jusqu'à la basilique de Fourvière.
Les identitaires défendus de manifester, mais présents dans le cortège
D'après nos confrères du Progrès, des membres de "l'ultra-droite" se sont joints au cortège "sans drapeau ni banderole". Le diocèse lyonnais avait indiqué dans un communiqué publié mardi 5 décembre qu'il n'entendait pas "assumer la responsabilité d’éventuels troubles suscités par l’infiltration d’individus ou de groupes qui auraient d’autres objectifs que celui de la prière et auxquels il demande de ne pas se joindre à la procession".
Cette semaine, Fabienne Buccio, préfète du Rhône, avait pris un arrêté pour interdire la procession des militants d'extrême-droite lyonnais baptisée Lugdunum Suum (Notre Lyon). "Nous avons eu des éléments laissant penser que des groupuscules d’ultra-droite pourraient confisquer cette manifestation [la procession religieuse du diocèse, NDLR] et il n’est évidemment pas question de les laisser faire et de laisser prôner des idéologies de haine pendant cette manifestation", précisait mardi dernier Juliette Brossard-Trignat, préfète du Rhône déléguée à la défense et la sécurité, au moment de présenter le dispositif de sécurité de la Fête des lumières.
L'an dernier, plus de 300 membres des identitaires avaient pris part à une procession aux flambeaux malgré un arrêté préfectoral similaire.
"""Le diocèse lyonnais avait indiqué dans un communiqué publié mardi 5 décembre qu'il n'entendait pas "assumer la responsabilité d’éventuels troubles suscités par l’infiltration d’individus ou de groupes qui auraient d’autres objectifs que celui de la prière et auxquels il demande de ne pas se joindre à la procession". courage fuyons.
Comment les journalistes du Progrès les reconnaît-il ?