Si la municipalité souhaite que la Fête des lumières 2016, du 8 au 10 décembre, soit une renaissance après l’annulation des célébrations l’an dernier, elle doit composer avec un niveau de risque d’attentats inédit en France.
Alors que Lyon s’apprête à recevoir des dizaines de milliers de visiteurs pour la Fête des lumières, la préfecture et la mairie ont voulu rassurer et réaffirmer leurs efforts en matière de sécurité. En tout, ce sont 860 policiers et militaires ainsi que 160 pompiers qui seront déployés par la préfecture dans et autour de la Presqu’île, où doivent se tenir les festivités.
De son côté, la mairie a engagé 300 agents de sécurité privée chargés de contrôles visuels aux points d’entrée du périmètre, ainsi qu'aux points de sortie. Des fouilles aléatoires pourront être effectuées, et les sacs à dos et bagages seront interdits dans les périmètres sécurisés. 50 bénévoles de la Croix-Rouge et personnels médicaux du Samu viendront renforcer les services de secours. Pas moins de 8 casernes de pompiers seront mobilisées et tiendront 5 postes médicaux avancés. De son côté, la Croix-Rouge installera 10 postes de secours.
Des moyens spéciaux adaptés au risque d’attentats
Un drone d’observation de l’armée de l’air donnera une vision d’ensemble de la zone concernée, tandis que 60 militaires seront déployés aux abords du périmètre dans le cadre de l’opération Sentinelle. Afin d’assurer une réaction la plus rapide possible en cas d’incident, des effectifs du RAID, de la BRI et de la BAC seront prépositionnés et prêts à intervenir dans un délai très court. Enfin, les durées de certaines animations ont été réduites pour améliorer le flux de visiteurs, tout en évitant d'avoir des lieux où la foule reste stationnée trop longtemps.
Article mis à jour à 16h : précisions sur le dispositif