La fièvre catarrhale ovine a touché un bélier de l’Allier, obligeant à mettre en place un périmètre de surveillance qui s’étend sur l’ouest du département du Rhône et une partie de la métropole. Tous les animaux doivent être recensés et leur transport est interdit au-delà des zones de surveillance.
L'ouest du département du Rhône et une partie de la métropole de Lyon se trouvent actuellement dans le périmètre de protection et de surveillance pour la fièvre catarrhale ovine. La semaine dernière, un cas de la maladie a en effet été découvert sur un bélier dans un élevage de l'Allier.
Cette maladie, non transmissible à l'homme et sans impact sur la qualité du lait ou de la viande des animaux, se transmet entre ruminants (bovins, ovins, caprins) par la piqûre d'un moucheron. C'est la capacité de ces moucherons à se déplacer sur de grandes distances qui oblige les autorités à définir une zone de surveillance étendue et qui est encore susceptible de s'agrandir, selon l'évolution des découvertes de cas de la maladie.
Recensement et vaccination
Concrètement, dans la zone concernée, l'ensemble des animaux susceptibles de contracter la maladie doit être recensé (y compris pour les particuliers qui ne détiendraient qu'un seul mouton ou une seule chèvre).
Il est également interdit de faire sortir les animaux des zones sous surveillance, sauf pour rejoindre un abattoir pour abattage immédiat.
Les éleveurs seront formés pour reconnaître les signes de la maladie.
Les services vétérinaires, de leur côté, ont entamé des discussions avec les laboratoires pour relancer la production de vaccins pour cette maladie. Une couverture vaccinale composée de 2 injections à 3 semaines d'intervalle pourra alors être envisagée.