L'extension de la ZFE (Zone à faibles émissions) et l'objectif affiché par la majorité écologiste à la Métropole de Lyon de la fin des véhicules diesel à l'intérieur de la ZFE en 2026 est l'un des très gros dossiers en cours à la Métropole. La large concertation s'étend jusqu'à février 2022.
L'extension de la ZFE (Zone à faibles émissions) et l'objectif affiché par la majorité écologiste à la Métropole de Lyon de la fin des véhicules diesel à l'intérieur de la ZFE en 2026 sont l'un des gros dossiers de ces prochains mois à la Métropole de Lyon.
Dans 5 ans, seulement 25 % des véhicules qui circulent actuellement dans la Métropole de Lyon pourront circuler en 2026. C'est l'objectif affiché, martelé, scandé par l'exécutif écologiste de la Métropole de Lyon. Sortir du diesel. Au plus vite. Les débats sur le sujet sont animés, mettant en balance la nécessaire réduction de la pollution dans l’agglomération, l'efficacité de la ZFE mais surtout son acceptabilité sociale. Les débats sur le sujets sont vifs. Très vifs. Ils crispent, ils divisent.
4700 contributions et près de 4000 participants
Une large concertation est engagée, depuis le 3 septembre... et jusqu'en février 2022, pour déterminer le calendrier de la sortie du diesel dans la Métropole de Lyon et des véhicules Crit'Air 4, 3 et 2 d'ici 2026.
Lire aussi : Fin du diesel à Lyon : comment se déplacer dans la ZFE ? Nouvel échange avec les habitants
De nombreuses questions sont abordées lors de cette longue concertation. Avec 4 axes majeurs :
- la sortie du diesel, quand ?
- le périmètre de la ZFE va-t-il être agrandi ?
- quelles mesures d'accompagnement ?
- quelles mesures de dérogation ?
Au 24 décembre, après plus de trois mois de concertation, plus de 4700 contributions ont été déposées sur la plateforme de concertation, avec plus de 2600 votes et près de 4000 participants. Pour participer, rendez-vous ici
"Supprimer la circulation des véhicules diesels partout où c'est possible"
Jean-Charles Kohlhaas, vice-président écologiste de la Métropole de Lyon
Jean-Charles Kohlhaas, vice-président écologiste de la Métropole de Lyon en charge des déplacements, évoquait mi-septembre sur le plateau de 6 minutes chrono cette sortie voulue du diesel : "L'objectif des ZFE partout en Europe, c'est d'améliorer la qualité de l'air et de réduire la pollution car nous dépassons tous les seuils de pollution dans la plupart des Métropoles françaises. Dans ces polluants, il y en a un qui est spécifique, le dioxyde d'azote, qui est essentiellement émis par les véhicules routiers et à 95 % au sein de ces véhicules routiers par des véhicules diesels. Il y a un véritable enjeu à réduire puis à supprimer la circulation des véhicules diesels partout où c'est possible. C'est un enjeu de santé publique. La France, l'Etat, nous oblige à le faire. Si nous ne le faisons pas, l'Etat sera condamné par l'Europe".
"Les gens sont addicts à la voiture"
Le vice-président écologiste de la Métropole de Lyon en charges des déplacement poursuit : "aujourd'hui, 60 % des déplacements qui se font en voiture dans la Métropole font moins de 3km, donc pour beaucoup de gens, on pourrait faire autrement. On pense que les gens sont addicts à la voiture. On a une voiture car on en a besoin ponctuellement, 1-2-3-5-8 fois par mois, pour aller à la déchetterie, pour aller faire des courses, pour partir en famille le week-end et comme on l'a en propriété, on l'utilise tous les jours y compris quand on pourrait faire le déplacement à pied ou en vélo. On veut offrir la possibilité aux gens d'avoir une voiture quand ils en ont besoin. Mais pas tout le temps. C'est la solution autopartage par exemple".
Lyon Capitale a consacré déjà de nombreux articles sur le sujet de la ZFE :
- Fin du diesel à Lyon : débats vifs à la métropole autour de l'extension de la ZFE
- Lyon - ZFE : Peut-on encore revendre son véhicule diesel ?
- Zone à faibles émissions à Lyon : une baguette pas si magique contre la pollution
La métropole n'est pas capable de faire appliquer la ZFE actuelle et de très nombreux véhicules anciens y sont garés et circulent sans la moindre vignette Crit'air. Il faudrait commencer pas avertir ceux là!!!
Participation inutile, temps perdu, le maitre de cérémonie ne connait qu'une seule raison ; la sienne, s'en souvenir les 10 et 24 avril, , présidentielles. Éliminons du résultat les sbires de cette tendance fossilisée
Dans 5 ans, seulement 25 % des véhicules.. donc ceux de la nomenclature !