Après plusieurs semaines de grève, le personnel urgentiste de l’hôpital Edouard Herriot décide de mettre un terme au mouvement, tout en restant mobilisé. Convaincus qu’ils n’obtiendront rien de plus à l’échelle locale, les personnels sont prêts à s’intégrer dans un mouvement national.
"On aurait voulu obtenir plus, mais on a l’impression d’avoir fait tout ce qui était en notre possible" , déplore une urgentiste d’Edouard Herriot. A bout d’énergie, les personnels préfèrent stopper leur grève pour se concentrer sur d’autres actions, à des échelles différentes. Hors de question pour eux d’arrêter toute mobilisation cependant. "Dès la semaine prochaine il y a un mouvement de manifestation avec des personnels hospitaliers de Angers, une de nos équipes sera sur place."
Le personnel d’Edouard Herriot explique également qu’il ne faut pas se contenter d’actions ultra locales, mais bien d’une action commune entre les hôpitaux lyonnais, mais aussi à l’échelle nationale. "Nous sommes prêts à aller voir la ministre de la Santé qui estime que les choses ne sont pas si mal", précise l’urgentiste avant de poursuivre : "Le problème c’est que nous avons fait face à des gens qui ont "pris note" de nos requêtes, mais c’est tout."
Quant à la manifestation qui aura lieu demain, les personnels hospitaliers seront présents, mais chacun, "selon ses convictions personnelles" , prendra part aux autres mouvements.