Le candidat Lutte ouvrière de Villeurbanne estime que les Atelières mettent la clef sous la porte à cause des banques.
Les banques ont-elles étranglé les ex-Lejaby ? C’est en tout cas le point de vue de Philippe Bruneau, tête de liste Lutte Ouvrière pour les prochaines élections municipales à Villeurbanne.
En effet, ce vendredi 7 mars, les Atelières, entreprise comptant parmi ses salariées des enseignes couturières du corsetier basé à Rillieux-la-Pape, déposeront le bilan au tribunal de commerce de Lyon. "Un crève-cœur" pour Muriel Pernin, qui avait pris la tête de la société. "Deuxentreprises issues de Lejaby, "les Atelières" à Villeurbanne et "Monette" à Bourg-en-Bresse,risquent d’être placées en liquidation judiciaire. Dans les deux cas, les banques refusent de prêter lesfonds de roulement nécessaires malgré des commandes", analyse Philippe Bruneau. "La somme qui est nécessaire est ridiculecomparée aux profits que peut faire le secteur bancaire, profits qui alimentent en permanence laspéculation financière au lieu de permettre des investissements productifs.Pour justifier leurs marges éhontées, les banquiers ne cessent d’invoquer le 'risque'. Maisdes risques ils n’en prennent jamais et en cas de faillite, ce sont toujours les travailleurs qui trinquent", appuie-t-il. Les Atelières recherchaient 600.000 euros pour continuer leur activité.
600 000 euros de fonds de roulement ? C'est beaucoup non ? ça correspond à quoi réellement ?