En plein milieu du chantier de la Confluence, dans l'ancien bâtiment des Douanes entièrement réhabilité. Trois questions à Florence Verney-Caron
Lyon Capitale : Un batîment des douanes, c'est inattendu...
Florence Vernay-Caron : Pas tant que ça. Il y a vingt-cinq ans, nous nous sommes installés dans une ancienne usine textile àVilleurbanne. Nous aimons les friches industrielles. Nous avions déjà regroupé au même endroit l'agence Communiquez, la galerie Georges Verney-Caron et la galerie Olivier Houg.
Pourquoi dans ce quartier ?
A la Confluence, il y a des racines fortes, une énergie du lieu qui nous a plu. C'est important pour nous qui parlons de réenchanter la ville, qui travaillons sur l'identité des villes et des lieux. Nous sommes au coeur de la Confluence parce que nous participons à beaucoup de projets dans ce quartier. Nous travaillons avec des philosophes des sociologues, des artistes et bien sûr des architectes.
Vous occupez tout l'espace?
Non. Le batîment fait six mille mètres carrés. Au rez-de chaussée, les deux galeries. Puis trois étages de bureau. L'agence occupe seulement le dernier, le reste est dédié à d'autres entreprise dont l'agence DDB. Nous avons respecté l'architecture du lieu mais entièrement repensé la transparence, revu les ouvertures. Le travail a été confié à Jean-Michel Wilmotte et Krijn de Koning. C'est un mariage entre l'architecture, le design et l'art.