Dans un marché fortement tendu, la formation est un levier puissant pour l’accompagnement vers l’emploi.
Université, classe préparatoire, école de commerce ou d’ingénieur, école spécialisée...
De nombreuses voies existent en post-bac avec des durées d’études variables et de multiples débouchés. Si la frontière entre les formations généralistes et spécialisées n’est pas toujours simple à cerner, Lyon Capitale a recueilli sept témoignages, et autant de parcours, qui montrent que le choix d’une dominante et d’un métier s’affine au cours de la formation.
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Tout l’enjeu est de savoir quelles sont les solutions permettant de faciliter le recrutement.
En accompagnant les candidats à l’emploi à percevoir ces tensions sur le marché du travail pour s’orienter vers des marchés porteurs, la formation est un levier puissant.
“Le marché de l’emploi va devoir s’adapter, les employeurs vont recruter autrement, les tendances vont bouger”, assure Vincent Giquet, responsable “Statistiques, Études et Évaluation” à Pôle emploi Auvergne-Rhône-Alpes.
"Nous devons nous inspirer de l’apprentissage allemand”
Jacques de Larosière, ancien directeur du FMI et gouverneur de la Banque de France, à Lyon Capitale
“L’Allemagne est la référence, avec un taux de chômage des jeunes de seulement 5,8 % (contre 17,8 % en France). En France, la partie ‘formation générale’ de l’alternance reste encore trop souvent un enseignement , en ‘soi’, séparé de celui de l’entreprise, alors que le secret, en Allemagne, paraît être la symbiose de la formation générale, réduite, et de la formation professionnelle ainsi que l’étroite imbrication des personnels enseignants. Le système allemand est financé dans sa totalité par le privé, la raison étant simple : c’est le secteur privé qui crée des emplois. Les Allemands se tiennent perpétuellement à l’écoute des besoins du marché du travail et leur système d’apprentissage est bâti sur une meilleure adéquation des techniques que l’on apprend aux jeunes et leur emploi futur. En France, l’essentiel de l’apprentissage est financé par le public, il est donc, et c’est assez normal, imprégné des principes de la fonction publique.”
Les JO des métiers à Lyon
Les finales mondiales des WorldSkills se tiendront à Eurexpo fin 2023.
La compétition des WorldSkills rassemble, tous les deux ans, près de 1 600 compétiteurs de moins de 23 ans venus des cinq continents qui s’affrontent autour de soixante métiers mobilisant des savoir-faire allant de ceux du bâtiment aux nouvelles technologies, en passant par l’industrie, les services, la communication, le numérique ou encore les métiers du végétal. Il s’agit d’une occasion unique pour ces jeunes de mesurer leurs compétences à l’international et de donner une image vivante et dynamique des métiers d’aujourd’hui. L’échéance mondiale permet de faire le point sur les niveaux de compétences à l’échelle internationale. Avec plus de 250 000 visiteurs attendus, il s’agira de la plus grande manifestation internationale jamais accueillie à Lyon.
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