En visite à Lyon ce matin Frédérique Vidal s’est rendue à la Maison des Étudiants dans le 7e arrondissement. La ministre de l’Enseignement supérieur a déambulé au sein de ce lieu prisé des associations étudiantes, qui ont pu tour à tour présenter leurs projets.
À 11h ce matin, Frédérique Vidal a été accueillie par plusieurs étudiants venus exposés les objectifs de leurs associations. Écologie, santé, multiculturalisme, tour à tour les projets se sont enchaînés sous l’attention de la ministre qui a pris le temps d’écouter chacun. Frédérique Vidal a félicité chacune des initiatives, se disant « ravie » de constater autant d’implication de la part des étudiants. Ancienne présidente de l’université de Nice-Sophia-Antipolis, elle a assuré avoir toujours voulu faire confiance aux étudiants : "Quand on reçoit de la confiance on a à cœur d’en faire quelque chose, et il y a une vraie volonté de faire chez les jeunes." Elle se dit attentive aux initiatives similaires à la Maison des Étudiants de Lyon, saluant le travail de la Métropole et de la ville de Lyon, et encourage les jeunes à l’optimisme : "Vos générations ont grandi avec les nôtres qui voyaient tout en gris. Je pense qu’il est temps de voir le verre à moitié plein."
58 associations en résidence
Locaux aux couleurs flamboyantes, la Maison des Étudiants située rue de Marseille dans le 7e arrondissement de Lyon accueille actuellement 58 associations étudiantes. Une pépinière pour les projets portés par les étudiants lyonnais, mais pas que. Services civiques, étudiants étrangers ou fraîchement diplômés se retrouvent aussi à la Maison des Étudiants. Ce service proposé par la Métropole et la ville de Lyon s’inscrit dans une "dynamique de mutualisation" comme l’expliquent les employés présents sur les lieux la journée. Chaque projet peut bénéficier des locaux si les bénévoles acceptent la convention. Pour Jean-Luc Fugit, député En Marche de la 11e circonscription du Rhône, des lieux comme la MDE permettent aux étudiants de prendre conscience ce leur implication. "Ce qui m’interpelle, c’est que bien souvent les étudiants minimisent leur bénévolat, ils ne savent pas comment le valoriser, alors qu’il s’agit de compétences propres qu’on peut utiliser pour trouver un stage ou un emploi", constate-t-il avant que la ministre ne complète : "L’université a longtemps privilégié le savoir sans considérer le savoir-être et le savoir-faire. […] C’est aussi par l’expérimentation que l’on se construit."