Annoncé comme l'un des favoris au rachat de l'aéroport Saint-Exupéry, que privatise l'État français, le groupement Aéroport de Genève-Cube se retire suite à une décision du Conseil d'État du canton de Genève.
Le groupement Aéroport de Genève-Cube (un fonds d'investissement) se retire de la course au rachat de l'aéroport Saint-Exupéry suite à une décision du Conseil d'État du canton de Genève. L'État français, propriétaire de 60% des parts de Satolas, les a mis en vente. Alors que les candidats intéressés ont jusqu'au 4 juillet pour finaliser leurs offres, le retrait de Genève redistribue les cartes. L'offre helvète faisait, en effet, partie des favoris. "L'aéroport de Genève n'a aucune possibilité de développement sur son site. S'ils veulent ouvrir des lignes, ils auront besoin de Lyon", explique un chef d'entreprise qui s'intéresse à la privatisation de Saint-Exupéry. La candidature genevoise avait aussi les faveurs du président de la CCI qui détient 25% de l'aéroport. En revanche, Gérard Collomb ne privilégiait pas cette option, craignant que Satolas ne devienne l'aéroport low-cost de Genève. Le Conseil d'État du canton de Genève a débranché, mercredi, Genève Aéroport du rachat de Satolas : "les changements de partenaires financiers qui ont été opérés par la direction du consortium au cours de ces dernières semaines n'ont pas été de nature à convaincre le Conseil d'Etat de la viabilité de ce projet".
Retrouvez dans l'édition de juillet-août de Lyon Capitale, notre article consacré à la privatisation de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry.