Georges Fenech
© Tim Douet

Georges Fenech : “Il y a un vide face à Gérard Collomb”

Dernier venu à droite dans la course à l’investiture UMP pour les municipales de 2014, Georges Fenech dénonce un système Collomb à bout de souffle. Pour griller Michel Havard et Emmanuel Hamelin, le député de Givors mise sur sa détermination et ses victoires électorales. Une manière de rappeler que la carrière politique de ses concurrents épouse une pente descendante. L’entretien politique de Lyon Capitale-le mensuel de mars. Extraits.

Lyon Capitale : Pourquoi pensez-vous être en situation de ravir l’investiture à des élus comme Michel Havard ou Emmanuel Hamelin qui, comme vous, sont des candidats déclarés, mais à l’inverse de vous sont élus de la ville ?

Georges Fenech : “J’ai la conviction d’être le mieux placé, fort de mes succès électoraux successifs, pour affronter et battre Gérard Collomb. Je me vois comme un recours. Ma décision a depuis été confortée par les multiples encouragements que j’ai reçus. Ma candidature a immédiatement séduit des responsables locaux et nationaux de l’UMP. Il y a un vide face à Gérard Collomb. Aucun des autres candidats potentiels ne m’apparaît en mesure de mener une liste face au maire de Lyon, en raison de leurs revers électoraux successifs.”

Pour vous, Michel Havard et Emmanuel Hamelin sont devenus illégitimes au soir de leur défaite aux législatives de juin 2012 ?

“Les échecs de la droite à Lyon remontent à plus loin. En 2001, la droite lyonnaise était malade. Depuis 2008 et l’échec malheureux de Dominique Perben, il y a un vide. Je ne veux pas porter de jugement sur les hommes, mais, quand vous êtes battu à une élection aussi importante que des législatives, il est très difficile de relever la tête. À Marseille, Renaud Muselier, qui était présenté comme le dauphin de Jean-Claude Gaudin, s’est retiré de la vie politique au soir de sa défaite. Pour autant, l’avenir politique de Michel Havard et d’Emmanuel Hamelin n’est pas bouché. Ils ont des qualités et l’envie de s’impliquer. Je les invite donc à me rejoindre le plus vite possible pour bâtir une équipe gagnante. La droite lyonnaise est loin d’être minoritaire, mais il lui manque un vrai leader et un projet. C’est ce que je me fais fort d’apporter.”

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L’intégralité de cet entretien est à retrouver dans Lyon Capitale-le mensuel de mars, notamment le bilan que fait Georges Fenech du second mandat de Collomb, son avis sur la Cité de la gastronomie, Confluence, le Grand Stade, sa réaction au reproche qui lui est fait d’être “parachuté”, son sentiment sur l’organisation de primaires et ce qu’il fera s’il n’est pas choisi.

À lire également, l’analyse de Lyon Capitale sur la candidature Fenech : “La difficile équation du candidat Fenech”

Lyon Capitale n°720 est en vente en kiosques jusqu’au 28 mars, et dans notre boutique en ligne.

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