Mercredi soir, Gérard Collomb a réagi aux perquisitions qui ont eu lieu à son domicile et à l'hôtel de ville plus tôt dans la journée, dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte sur les soupçons de “détournements de fonds publics”, au profit de l'ex-femme du maire de Lyon
Mercredi matin le domicile du maire de Lyon Gérard Collomb, ainsi que l'hôtel de ville ont été perquisitionnés, dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte sur les soupçons de “détournements de fonds publics”, au profit de l'ex-femme du maire de Lyon.
Cette enquête préliminaire fait suite à un rapport provisoire de la chambre régionale des comptes d'Auvergne-Rhône-Alpes consacré à la gestion de la ville de Lyon qui a été transmis au Parquet national financier. Selon le Canard enchainé, l'ex-compagne de Gérard Collomb a d'abord été embauchée à temps partiel au sein du groupe PS en 1995 quand Collomb est élu maire du IXe arrondissement. Elle est titularisée en 1999 en tant que contractuelle et occupe différents emplois dans les mairies d'arrondissement, au cabinet du maire ou encore dans une bibliothèque municipale. Des emplois dans lesquels elle aurait bénéficié “d'une rémunération complémentaire, payée en heures sup”, écrit le palmipède.
Mercredi soir, le maire a réagi aux perquisitions dans un nouveau communiqué : "Hier, j’ai exposé dans un communiqué de presse mon étonnement devant le fait que, pour reprendre les mots du Canard Enchaîné, un rapport provisoire de la chambre régionale des comptes d’Auvergne-Rhône-Alpes, pas encore publié et n’ayant pas reçu la réponse de l’administration ait pu « échouer » sur le bureau du Parquet national financier et servir de base au déclenchement d’une enquête judiciaire".
Gérard Collomb revient ainsi sur la journée qui vient de s'achever "Aujourd’hui, mon étonnement s’accroît d’autant plus fort que j’ai fait l’objet, dès 6 heures 30 ce matin d’une perquisition à mon domicile, suivie d’une autre, à l’Hôtel de ville. Ce procédé ne laisse pas d’interpeller quant à la période choisie, après la campagne des européennes et juste avant l’ouverture des municipales. Je rappelle que dès que j’ai été informé des interrogations de la chambre régionale des comptes, j’ai demandé à mes services de diligenter une enquête administrative. J’ai également avisé le procureur de la République territorialement compétent de la situation. Enfin, à l’évidence, d’aucuns étaient au fait, de longue date, de ce qui vient de se produire".
"N’ayant rien caché ni rien à cacher, je reste bien évidemment à la disposition de la justice. En 40 ans de vie publique, celle-ci n’a jamais rien eu à me reprocher, les lyonnais le savent bien", conclut Gérard Collomb.
même qu'il aurait détourné les quêtes de la basilique de Fourvière...
Quelque soit la suite judiciaire, cette affaire tombe à pic pour ceux qui veulent la chute du cador lyonnais, notamment ses anciens/nes affidés/es.
je croyais que monsieur Képénékian devait tout à Gérard Collomb et que sans lui il ne serait rien...et il a été annoncé qu'il rejoignait son outsider en grandes pompes
Il a rien à cacher et c'est pour ça qu'il ne veut que des journalistes "sur invitation" lors des inaugurations : pour que personne ne vienne lui poser des questions qui ne soient pas prévues ! :o)