Entre 50 et 100 Gilets jaunes se sont réunis cette après-midi, place Bellecour, pour l'acte 47 de la mobilisation
Les gilets jaunes lyonnais ne parviennent plus à mobiliser les foules pour la traditionnelle manifestation du samedi. Entre une cinquantaine et une centaine d'irréductible ce sont tout de même rassemblé place Bellecour à partir de 14h. Le mot d'ordre de cette 47e édition était "Stop aux violences policières", un message écrit sur une grande banderole jaune. Des groupes de Gilets jaunes ont bien tenté de s'extraire de la place Bellecour, contraint de rebrousser chemin par la police. Aucun débordement n'est à signaler, à 16h30 l'ambiance sur la place était tout à fait calme.
tiens ils ont abandonné leurs gilets jaunes !
Lettre ouverte au divin Jupiter de l'Élysée
Divin Jupiter de l'Élysée,
Vous avez pris vos guêtres et vous avez parcouru la campagne à la rencontre des Gilets jaunes pour écouter leurs doléances. C'est bien. Et à chaque étape, vous avez entendu la même doléance : "Non à la "démoncratie" actuelle, il nous faut une vraie démocratie. Nous voulons une démocratie participative". Et à chaque étape, vous avez opiné tout comme eux, à l'unisson. Avec l'accent gaullien, vous avez répondu à chaque fois : " Je vous ai compris."
Seulement voilà ! De retour à l'Élysée, vous avez tout effacé de votre mémoire. Bientôt l'élection du conseiller départemental qui se déroulera dans le cadre de son petit canton au suffrage universel; mais pourquoi dans le cadre de ce canton alors qu'il doit voir la gestion du département et non particulièrement celle de son canton ? Ce point de la constitution fait comme un bras d'honneur à dame Démocratie ! Par ailleurs, une fois élu, voilà notre "cantonnier" grand électeur avec, entre autres, les autres conseillers départementaux et régionaux. Ce sont ces grands électeurs qui élisent les sénateurs, et non les petits électeurs dont font partie les Gilets jaunes. Lesquels devraient déclarer qu'ils sont devenus grands : eux aussi veulent voter. Le suffrage universel direct s'impose. On ne ferait qu'améliorer la démocratie participative. Oui, les Gilets jaunes veulent voter ce jour-là, eux aussi, et non plus laisser ce triste privilège à quelques grands électeurs, prêts à toutes les compromissions et tous ensemble métamorphosés en maquignons pour cette occasion. Horribile dictu ! Alors, divin Jupiter, reportez cette élection de l'ensemble des conseillers départementaux au jour des municipales. Plus de renouvellement par tiers.
Un bon coup de fourche chez les sénateurs sera fort apprécié. Un seul sénateur par département, c'est bien suffisant. Les élus de cette caste, pleins de suffisance, ne servent pas à grand chose, à vrai dire : les députés, malins comme le renard, se plaisent à détisser ce qu'au palais du Luxembourg on a tissé. Nos pauvres sénateurs ne sont que les Pénélope des temps modernes. Evidemment, ils doivent être élus par tous les électeurs et non plus par une petite poignée de grands électeurs.
Et pour nos députés, opérons une petite coupe sombre. Trop de députés viennent, au Palais Bourbon, seulement pour user leurs fonds de culotte et consulter leurs ordiphones. Ils nuisent à la clarté des autres. Deux ou trois députés par département, c'est amplement suffisant. Les Gilets jaunes demandent à cor et à cri que le superflu de députés et de sénateurs soit jeté sans état d'âme du haut de la Roche Tarpéïenne (Saxum Tarpeium). Il y a impérieuse nécessité à nettoyer les écuries d'Augias.
Au final, plus de circonscriptions électorales : un élu de la Nation doit bien se mettre en tête qu'il est un élu au service de tous les Francais et non au service d'une petite circonscription. Inutile d'en avoir un à deux pas de sa porte. A l'heure des mails, on peut envoyer un petit mot à l'un d'eux où qu'il soit et, le cas échéant, avec le secours de Médiapart, on peut l'étriller de belle façon. En sait quelque chose le fin gourmet de Rugis, naguère troisième personnage de L'Etat, qui a su engloutir homard sur homard, grand cru sur grand cru. C'est le Grandgousier de notre époque, dirait mon ami Rabelais, le Grandgousier qui a fait graver sur son écusson : "fay ce que vouldras" !
Oui, toutes ces modifications doivent être soumises au peuple français et non aux élus nationaux qui s'entendent comme larrons en foire et se partagent volontiers, telle une curée, telle circonscription ou telle autre. Dame Soleil, que j'ai consultée à ce sujet, soutient que l'affaire est dans le sac. La pythie de Delphes, bien assise sur son trépied, prononce le même oracle : le jury populaire va l'emporter haut la main !
Alors, divin Jupiter, n'hésitez pas un seul instant. Et retenez à tout jamais que les petits électeurs sont devenus grands. Donnez du lustre à la grande dame Démocratie ! Ôtez-lui vite ses haillons qu'elle traîne honteusement !
Je vis d'espoir.
Divinement vôtre.
Gérard Jeanneau, ex gardeur de vaches sous l'occupation allemande.
http://www.courriers-reunion.fr/Jupiter.html
ainsi soit-il ?
j'ajoute : si vous gardiez des vaches pendant l'occupation allemande vous devez avoir au minimum 90 ans ?
les familles qui avaient des parents à la campagne y envoyaient les enfant, , ils étaient à l'abri des délires guerriers, étaient bien nourris , Dès l'age de 4/5 ans. loin des 90 , du commentateur qui connait tout, après tout , quel faute à commise G Jeanneau si ce n'est "vu son grand age" !! d'avoir une analyse éclairée des gesticulations des sa seigneurie élyséenne.
donc, cher Gagalapiat, prenons comme hypothèse qu'il avait 14 ans en 1943, il suffit de compter ...car on ne fait pas garder les vaches à 4/5 ans et un paysan ne prendrait pas ce risque, et je me méfie de plus en plus des élucubrations de commentateurs tel qu'un célèbre polémiste de l'ile de la Réunion qui n'hésite pas à faire de la propagande partout pour son site !
tu sembles parfaitement ignorer la vie à la campagne dans les années disons 43/45 où tout manquait,l'on ne demandait pas l'avis aux gamins, bien heureux d'ailleurs d'avoir à manger à leur faim, , les vaches étaient parquées la présence fut ce d'un môme dissuadait de procéder à des traites sauvages. Il n'existait pas encore ces "interdits" de tout poil et des individus assez idiots pour les imaginer.