Plus utilisé que lors des manifestations contre la loi Travail, l'hélicoptère mis à disposition par la gendarmerie les samedis après-midi de mobilisation des Gilets jaunes est équipé de caméras haute précision.
Le bourdonnement des rotors n'est désormais qu'un bruit de fond pour ceux qui battent le pavé pour un 11e samedi consécutif. L'hélicoptère de la gendarmerie, mis à disposition de la préfecture et des forces de l'ordre, a fait son apparition dans le ciel lyonnais ce samedi après-midi, comme toutes les semaines. Mais à quoi sert-il ? De l'aveu même de la préfecture, il permet de "détecter les mouvements par le haut". Traduction : l'engin sert à voir où les cortèges s'orientent et de débusquer d'éventuels débordements pour adapter la réponse policière. Il a l'avantage d'être mobile sur tout le département.
Un officier de police police judiciaire (OPJ) est présent à l'intérieur de l'appareil. C'est devenu un outil précieux dans la stratégie de maintien de l'ordre des services de l'état. Couplées aux images de la vidéo-surveillance au sol et aux remontées des caméras piétons qui équipent certains policiers, les bandes des caméras haute précision de l'hélicoptère permettent aussi d'identifier les fauteurs de trouble. Comme ce fut le cas pour le manifestant qui avait appelé au lynchage d'un agent des renseignements le 5 janvier (lire ici).
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