Jacques Toubon, le défenseur des droits espère que le gouvernement “prendra des dispositions” face à la “dangerosité” des lanceurs de balles de défenses utilisés par les forces de l'ordre. Des armes qui auraient déjà éborgné 14 personnes depuis le début du mouvement des Gilets jaunes.
Comme il l'avait fait l'été dernier, Jacques Toubon, le défenseur des droits a déclaré ce jeudi qu'il “espérait que le gouvernement prendrait des dispositions” contre l'usage des lanceurs de balles de défense (LBD), communément appelés Flash-Ball. “J'espère que devant l'évidence aujourd'hui de la dangerosité de ces armes de force intermédiaire le gouvernement prendra des dispositions”, a -t-il affirmé sur RTL. Depuis le début des manifestations des Gilets jaunes, de nombreux manifestants ont été blessés au visage, aux membres supérieurs ou au thorax par les projectiles de ces armes. Selon Libération, qui s'est appuyé sur les chiffres du collectif “Désarmons-les”, au moins 69 Gilets jaunes ou journalistes ont été blessés par des tirs de LBD depuis le début des manifestations en novembre 2018. Parmi les victimes, au moins quatorze personnes ont perdu l'usage d'un œil.
Jacques Toubon avait préconisé d'interdire l'usage des LBD dans un rapport rendu en janvier 2018. “Annulons le risque qui existe de dangerosité de ces armes en suspendant leur utilisation”, a-t-il demandé ce jeudi. En décembre, Jean Verney-Carron, le président du directoire de la marque Verney-Carron, installée à Saint-Étienne, a regretté que le Flash-Ball qu'il fabrique soit associé au lanceur de balles de défense (LBD 40) d'une autre marque, utilisé lors des manifestations des Gilets jaunes. “Nous cristallisons la haine, nous sommes responsables de tout alors que nous n’y sommes pour rien. Nous étions la cible des zadistes, de l’extrême gauche… Désormais, nous sommes visés par les Gilets jaunes”, avait-il regretté.
Gilets jaunes : le fabricant stéphanois du Flash-Ball se dédouane
Apparemment, viser à la tête alors que c'est interdit, ça ne pose pas de problème...
par contre, que cet "objet qui blesse" soit associée au mauvais fabriquant, là... ça pose problème...
Monde économique monétaire de fous...