La crise du coronavirus aura eu raison du projet Yellow Pulse qui devait amorcer le renouveau du centre commercial Porte des Alpes à Saint-Priest après le départ d'Ikea.
Annoncé en grande pompe fin 2018, le projet Yellow Pulse, qui devait redynamiser le quartier porte des Alpes après le départ d'Ikea pour Vénissieux, ne verra pas le jour. Selon nos confrères du Progrès, le bailleur Ceetrus a décidé de changer de braquet, contraint par la crise du coronavirus, mais aussi par le changement des habitudes de consommation.
D'ici 2022, 110 nouvelles enseignes devaient s'installer à Saint-Priest avec la création d'un toit-terrasse avec restaurants, d'une garderie d'enfants, d'un espace de promenade, une ferme urbaine de 6000m2 et un parking de 2500 places pour un coût total estimé à 160 millions d'euros.
Finalement, Ceetrus explique au quotidien vouloir redimensionner son projet vers un programme immobilier “plus mixte”, comprenant potentiellement même de l'habitat. Dans le projet Yellow Pulse initial, la métropole de Lyon devait investir dix millions d'euros.
Nous sommes au commencement du tsunami (ce n'est pas une première ou deuxième vague) de la crise économique majeure engendrée par les décisions d'affolement prises par le gouvernement d'enfermer sans distinction les actifs et les retraités , quand bien même les données prouvent depuis fin avril que ceux qui ont engorgé les urgences sont très majoritairement au dessus de 60 ans.
Le gouvernement a agi en pensant bien faire, mais la facture économique donc financière a probablement été multiplié du fait de ces décisions de confinement massif et non ciblé, de non test et de non isolement des personnes à risque. Tous les pays n'ont pas eu ces décisions centralisées et un en particulier s'en sortira mieux sur tous les plans, que ce soit surcharge hospitalière, nombre de personnes testées pour 100 000 habitants, et surtout crise économique et financière. Ce pays est l'Allemagne.
Le commerce de détail au premier rang desquels les centres commerciaux et les grandes enseignes vont mourir de ces décisions, entraînant le chômage massif des salariés de ces magasins, grandes enseignes ou non.
Terrible et ce n'est que le début du drame.