parc Miribel Jonage
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Grand Parc de Miribel-Jonage : Après les loisirs, cap sur la pédagogie

En amont d'un colloque européen, les gestionnaires de Miribel-Jonage reviennent sur les aménagements futurs prévus pour cet espace vert reliant l'Ain au Rhône. Oubliés les loisirs, place à l'éducation et aux modes de transports respectueux de l'environnement. Un téléphérique est même à l'étude.

"Les parcs sont aujourd'hui des territoires à projets", affirme Gilles Buna, président de l'agence d'urbanisme de Lyon et adjoint au maire. Et Miribel-Jonage en sera un des laboratoires dans les années à venir. Ses 2200 hectares attirent chaque année environ 4 millions de flâneurs. Ses gestionnaires souhaitent tourner la page loisirs pour développer l'aspect éducatif du lieu.

"On veut créer une deuxième porte d'entrée au parc", développe Jérôme Sturla, président du Symalim, établissement public propriétaire des lieux. Il continue : "D'ici deux ans, un vrai centre d'éducation à l'environnement verra le jour autour du Jardin école des Allivoz (ndlr : voir photo). Mais cette volonté de sensibiliser surtout les plus jeunes citadins aux enjeux de la nature ne va pas à l'encontre des espaces de loisirs qui existent déjà."

Téléphériques et navettes fluviales

Les gérants du Grand Parc regrettent que "80% des visiteurs se concentrent sur 5% du territoire" et souhaitent les attirer dans de nouveaux endroits, "tout en conservant des secteurs où l'accès reste réglementé dans un souci du respect de la biodiversité". Et pour sortir ces flâneurs, touristes ou riverains, des sentiers battus, les gestionnaires ont en tête "par exemple, le transport par câbles."

"Se déplacer dans le Grand Parc en transport en commun classique n'est pas possible, nous pensons donc à des sortes de téléphériques", précise Gilbert-Luc Devinaz, président de la Segapal, gestionnaire du Grand Parc. Mais avant d'en arriver là, "dès le 1er juillet et jusqu'au 30 septembre, sera mis en place une navette fluviale expérimentale allant de Carré de Soie jusqu'à Miribel-Jonage", promet Jérôme Sturla.

Et toujours dans le respect de l'environnement, le Grand Parc envisage d'aller "vers un label bio". "On a 400 hectares consacrés à l'agriculture à Miribel. Des personnes vivant du bio nous conseillent et le parc peut leur servir de point d'appui pour débattre de cette agriculture."

Tous ces points de débat et idées d'aménagement seront développés le 16 juin prochain lors d'un colloque européen ouvert au public.

Le programme du colloque ici.

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